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Cette fois c’est fait. Ce n’est pas une surprise, mais il fallait attendre le vote des élus de Provence-Alpes-Côte d’Azur pour que ce soit officiel. Jeudi 28 octobre le conseil régional a finalement validé le transfert de gestion d’une ligne Marseille-Nice à l’opérateur privé Transdev. Une décision qui sera effective à partir de 2025. « Réunis en assemblée plénière, les élus de la région ont adopté à la majorité absolue la délibération proposée par l’exécutif régional visant à attribuer à Transdev la ligne TER Marseille-Toulon-Nice. Dès le 7 septembre l’exécutif avait fait part de ce choix qui écartait l’opérateur public historique. Trois entreprises étaient en lice pour remporter cette liaison via Toulon : la SNCF, le groupe privé français de transports Transdev et Thello, une filiale de la compagnie publique des chemins de fer italienne, Trenitalia » résume Le Monde.
C’est 10% des trafics ferroviaire de la région qui passeront sous le giron d’un groupe concurrent de la SNCF. « M. Muselier a promis grâce à cette mise en concurrence une amélioration des services pour les usagers avec un taux de ponctualité à « 92 % en 2025 » ainsi qu’un taux d’annulation de 2 %. En 2016, selon la région, 20 % des trains étaient en retard et 10 % des trains étaient annulés. Toujours selon la région, « le trafic sera doublé », passant de sept allers-retours quotidiens à 14, pour « un coût équivalent ». Le contrat de concession de dix ans est estimé à 870 millions d’euros » continue le quotidien.
Ce statut de première historique braque tous les projecteurs sur cette ligne. Transdev qui compte bien candidater à d’autres appels à projets sait qu’elle jouera gros. Et qu’elle aura aussi à gérer des dossiers RH complexes avec le transfert possible de cheminots, droits compris, dans ses rangs s’ils travaillent plus de la moitié de leur temps sur cette ligne.
C’est 10% des trafics ferroviaire de la région qui passeront sous le giron d’un groupe concurrent de la SNCF. « M. Muselier a promis grâce à cette mise en concurrence une amélioration des services pour les usagers avec un taux de ponctualité à « 92 % en 2025 » ainsi qu’un taux d’annulation de 2 %. En 2016, selon la région, 20 % des trains étaient en retard et 10 % des trains étaient annulés. Toujours selon la région, « le trafic sera doublé », passant de sept allers-retours quotidiens à 14, pour « un coût équivalent ». Le contrat de concession de dix ans est estimé à 870 millions d’euros » continue le quotidien.
Ce statut de première historique braque tous les projecteurs sur cette ligne. Transdev qui compte bien candidater à d’autres appels à projets sait qu’elle jouera gros. Et qu’elle aura aussi à gérer des dossiers RH complexes avec le transfert possible de cheminots, droits compris, dans ses rangs s’ils travaillent plus de la moitié de leur temps sur cette ligne.