Généralisation d’une disposition pour les jeunes filles
Pixabay/PatriciaMoraleda
L’Écosse a l’intention de normaliser les règles féminines, et a pour cela écrit une page d’histoire. Le Parlement a tout simplement généralisé une disposition qui existait déjà depuis 2018 mais qui ne s’adressait qu’aux jeunes filles et aux étudiantes. Cette année-là, les écoles, les collèges, les lycées et les universités étaient obligés de proposer gratuitement des protections hygiéniques aux personnes de sexe féminin qui le demandaient. C’était déjà une première mondiale.
Le 25 février 2020, dans un vote qui n’a quasiment pas donné lieu à des débats puisque la loi a été adoptée à la quasi-unanimité, cette disposition est étendue à l’ensemble des femmes du pays : elles pourront bénéficier de serviettes hygiéniques et tampons gratuitement.
Le 25 février 2020, dans un vote qui n’a quasiment pas donné lieu à des débats puisque la loi a été adoptée à la quasi-unanimité, cette disposition est étendue à l’ensemble des femmes du pays : elles pourront bénéficier de serviettes hygiéniques et tampons gratuitement.
« Des produits de base »
Alors qu’en France la question des protections hygiéniques refait régulièrement surface, surtout en ce qui concerne les populations les plus pauvres, les SDF ou encore les réfugiées, l’Écosse a tout simplement décrété qu’il s’agissait de « produits de base » comme le souligne la députée Monica Lennon, à l’origine du projet de loi. « Il s’agit de produits de base, et pas une seule femme en Écosse ne devrait avoir à vivre sans protections périodiques ».
Le signal envoyé au reste du monde est fort, en particulier du fait du vote unanime : 112 voix pour, aucun vote contre et une seule abstention. La loi va désormais entamer un nouveau cycle parlementaire pour que les députés puissent l’amender et la préciser.
Le signal envoyé au reste du monde est fort, en particulier du fait du vote unanime : 112 voix pour, aucun vote contre et une seule abstention. La loi va désormais entamer un nouveau cycle parlementaire pour que les députés puissent l’amender et la préciser.