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Alors que dans beaucoup de pays dans le monde, le SIDA continue à tuer, la médecine de pointe continue à faire des progrès. « Pour la seconde fois depuis le début de l'épidémie de SIDA, un patient a guéri du VIH. Ce n'est pas tout à fait une première, mais cela n'en reste pas moins historique. Pour le seconde fois depuis la découverte du VIH, le virus à l'origine du SIDA, un patient a été considéré officiellement comme guéri. La bonne nouvelle a été annoncée lors d'une conférence internationale à Seattle avant d'être publiée mardi dans la revue Nature » rapporte le magazine Les Inrocks .
« Douze ans après la rémission de l'Américain Timothy Ray Brown, un patient qui a souhaité rester anonyme, connu sous le nom du "patient de Londres", vit depuis 18 mois sans traitement anti-rétroviral. Pour autant, ce patient va rester encore sous la surveillance des médecins, qui restent très attentifs et prudents vis-à-vis de son état. Reste que cette avancée n'est pas synonyme de vaccin. En effet, pour sa guérison, les médecins ont greffé à ce malade des cellules immunitaires mutantes de moelle osseuse, qui résistent au VIH. Ces cellules ne sont présentes que chez certaines personnes originaires d'Europe du Nord. Ce patient de Londres n'est pas le seul. Il fait partie de 38 infectés traités actuellement et qui ont reçu une greffe de moelle. Motif d'espoir : parmi eux un second patient a arrêté son traitement anti-VIH depuis plusieurs mois » poursuit l’article.
Les espoirs de guérison totale de la maladie ou de vaccins efficaces sont à surveiller de près. Ils sont en effet clé pour permettre de soigner les populations les plus pauvres de pays aux systèmes de santé qui ne permettent pas d’accompagner les malades du VIH. C’est désormais le principal combat face à cette maladie : celui de la démocratisation des traitements.
« Douze ans après la rémission de l'Américain Timothy Ray Brown, un patient qui a souhaité rester anonyme, connu sous le nom du "patient de Londres", vit depuis 18 mois sans traitement anti-rétroviral. Pour autant, ce patient va rester encore sous la surveillance des médecins, qui restent très attentifs et prudents vis-à-vis de son état. Reste que cette avancée n'est pas synonyme de vaccin. En effet, pour sa guérison, les médecins ont greffé à ce malade des cellules immunitaires mutantes de moelle osseuse, qui résistent au VIH. Ces cellules ne sont présentes que chez certaines personnes originaires d'Europe du Nord. Ce patient de Londres n'est pas le seul. Il fait partie de 38 infectés traités actuellement et qui ont reçu une greffe de moelle. Motif d'espoir : parmi eux un second patient a arrêté son traitement anti-VIH depuis plusieurs mois » poursuit l’article.
Les espoirs de guérison totale de la maladie ou de vaccins efficaces sont à surveiller de près. Ils sont en effet clé pour permettre de soigner les populations les plus pauvres de pays aux systèmes de santé qui ne permettent pas d’accompagner les malades du VIH. C’est désormais le principal combat face à cette maladie : celui de la démocratisation des traitements.