Des billets de banque sous le matelas
Pixabay/martaposemuckel
À la fin de l'année dernière, il y avait 1.435 milliards d'euros de billets en euros en circulation. Par rapport à décembre 2019, la valeur est en hausse de 11% (soit 141 milliards), ce qui tranche au vu des dix années précédentes où elle n'augmentait en moyenne « que » de 5%. Malgré cette progression de la valeur des billets en circulation, la Banque centrale européenne relève qu'entre 15 à 25% seulement de ces espèces ont servi dans des transactions (soit 260 milliards environ). Ce montant est en ligne avec la baisse enregistrée ces dernières années (-6% depuis quatre ans).
Comment expliquer cette différence ? La BCE avance une première raison : entre 30 et 50% des billets en euros sont conservés en dehors des frontières de la zone euro. La monnaie unique est en effet largement considérée comme une « valeur refuge ». Le reste est gardé au chaud dans le bas de laine (ou sous le matelas !) des particuliers, des entreprises et des commerçants européens. L'étude de la BCE précise que « les réserves de liquidités par adulte (des citoyens de la zone euro, ainsi que des banques et des entreprises) se situent entre 1.270 € et 2.310 € ».
Comment expliquer cette différence ? La BCE avance une première raison : entre 30 et 50% des billets en euros sont conservés en dehors des frontières de la zone euro. La monnaie unique est en effet largement considérée comme une « valeur refuge ». Le reste est gardé au chaud dans le bas de laine (ou sous le matelas !) des particuliers, des entreprises et des commerçants européens. L'étude de la BCE précise que « les réserves de liquidités par adulte (des citoyens de la zone euro, ainsi que des banques et des entreprises) se situent entre 1.270 € et 2.310 € ».
Les banques gardent leurs euros
La BCE révèle aussi qu'au-delà de 5 €, le paiement se fait avec une carte bancaire, « tout comme deux tiers des montants supérieurs à 100 € ». Autre phénomène : les banques ont tendance à garder des liquidités dans leurs coffres. La Banque centrale européenne applique des taux négatifs sur les dépôts, ce qui signifie que les banques doivent payer pour pour envoyer leurs espèces à l'institution. Une valeur qui n'est pas négligeable puisqu'elle représentait 90 milliards d'euros l'an dernier.