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Les rumeurs, fausses informations se répandent comme une trainée de poudre sur internet. A l’approche d’échéances électorales, les enjeux sont importants et des outils doivent être créés. Les initiatives fleurissent ici et là avec les « décodeurs », « désintox » et autres initiatives de média professionnels. Avec la participation de deux géants du web, Google et Facebook, la vérification des rumeurs du web va passer au stade industriel.
« Google, à travers Google News Lab (sa division pour les médias) et First Draft (un réseau de médias) annoncent ce lundi le lancement de CrossCheck, un outil de vérification collaboratif pour limiter la diffusion d'informations trompeuses ou fallacieuses. Il doit commencer à fonctionner à la fin du mois (le 27 précisément), et jusqu'à l'élection présidentielle » annonce le journal Les Echos . Seize rédactions professionnelles et des entreprises spécialisées sont mises à contribution par le groupe qui songe à prolonger l’expérience si elle s’avère fructueuse. « Concrètement, le grand public pourra signaler des contenus douteux vus sur Internet, les réseaux sociaux etc. ou poser des questions via une plate-forme spécialisée, afin que les partenaires de CrossCheck puissent mener l'enquête et répondre aux demandes directement sur la plateforme. Certains médias pourront aussi publier des articles sur leurs propres canaux. Enfin, CrossCheck travaillera également avec des étudiants en journalisme » explique le quotidien.
De son côté Facebook lance une initiative plus interne avec le développement d’un département de vérification de faits signalés par les utilisateurs. En même temps le réseau social va s’appuyer sur un outil de détection des informations qui prennent le plus d’ampleur. La limite de ces initiatives repose cependant sur le fait que les rumeurs et informations alternatives fleurissent et persuadent avant tout les personnes qui n’ont plus confiance dans les médias ou les voies officielles. Pas sûr donc que les journalistes ou Facebook suffisent pour convaincre.
« Google, à travers Google News Lab (sa division pour les médias) et First Draft (un réseau de médias) annoncent ce lundi le lancement de CrossCheck, un outil de vérification collaboratif pour limiter la diffusion d'informations trompeuses ou fallacieuses. Il doit commencer à fonctionner à la fin du mois (le 27 précisément), et jusqu'à l'élection présidentielle » annonce le journal Les Echos . Seize rédactions professionnelles et des entreprises spécialisées sont mises à contribution par le groupe qui songe à prolonger l’expérience si elle s’avère fructueuse. « Concrètement, le grand public pourra signaler des contenus douteux vus sur Internet, les réseaux sociaux etc. ou poser des questions via une plate-forme spécialisée, afin que les partenaires de CrossCheck puissent mener l'enquête et répondre aux demandes directement sur la plateforme. Certains médias pourront aussi publier des articles sur leurs propres canaux. Enfin, CrossCheck travaillera également avec des étudiants en journalisme » explique le quotidien.
De son côté Facebook lance une initiative plus interne avec le développement d’un département de vérification de faits signalés par les utilisateurs. En même temps le réseau social va s’appuyer sur un outil de détection des informations qui prennent le plus d’ampleur. La limite de ces initiatives repose cependant sur le fait que les rumeurs et informations alternatives fleurissent et persuadent avant tout les personnes qui n’ont plus confiance dans les médias ou les voies officielles. Pas sûr donc que les journalistes ou Facebook suffisent pour convaincre.