Mark Zuckerberg
Il s’appelle Greg Marra. S’il joue un rôle prépondérant au cœur de la machine bien huilée de Facebook, on peut douter que l’utilisateur de base en ait déjà entendu parler. Et pourtant, homme de l’ombre, tire, si on peut dire, les ficelles. Avec les membres de son équipe, il cale tous les huit jours, l'algorithme du réseau social. Ce dernier s’appuie sur des milliers d’éléments. Il fait ou non remonter ce qui apparaît dans le fil d’actualité.
De façon concrète, en ajustant l'algorithme de Facebook, Greg Marra définit de façon précise ce qui va ou n’on s’afficher dans le fil d’actualité du réseau. Contrairement aux idées reçues, la plateforme n’affiche pas l’intégralité de tout ce que les membres de Facebook échangent au quotidien. C’est ce qu’a révélé au mois de juillet dernier, une étude menée par le prestigieux MIT, le Massachusetts Institute of Technology, reprise la semaine dernière, par le New York Times.
Avec 1, 3 milliard de membres, Facebook peut se glorifier d’être LE réseau social planétaire par excellence. Mais ce que montre l’enquête des chercheurs du MIT met en évidence la politique du réseau. Comme dans une gigantesque gare de triage, tout est passé au crible. Tout d’abord, les posts, avec leurs statuts, leurs contenus, les photos éventuelles ou vidéos : tout est analysé. Plus un message est récent, plus il a de chance de remonter. Pourtant, un post ancien peut le doubler en continuant par exemple à générer likes ou commentaires. Dans le jargon de Facebook, cela s’appelle le story bumping.
Et le story bumping va plus loin : le réseau social connaît les habitudes de ses usagers. Facebook sait, d’après un historique, si un internaute est susceptible de plutôt cliquer sur un texte, une photo ou une vidéo. Le fil d'actu est ainsi personnalisé en fonction du profil d’un compte. Plus précisément, l’algorithme auquel on fait référence, prend en compte ces facteurs avant de « traiter » les posts liés à un contact.
Pour autant, ce n’est pas une histoire de censure, mais de flux et de volume. Avec la progression exponentielle depuis quelques années du nombre d’amis, ainsi que celui des pages et des likes, il est, de façon quantitative, devenu impossible d’afficher la totalité des posts reçus chaque jour par un utilisateur. Ces derniers sont donc filtrés selon des facteurs sélectifs, comme celui de la proximité avec un contact, ou la fréquence des échanges par exemple. Résultat, un usager moyen va recevoir 300 messages par jour, contre 1 500 si l’algorithme de Facebook n’était pas intervenu. Par ailleurs, les éléments de sélection varient selon les pays. Tel sujet de discussion sera plus facilement mis en avant selon l'endroit où il est évoqué, et aussi, selon le support sur lequel il l'est. Chez Facebook, rien n'est vraiment laissé au hasard.
De façon concrète, en ajustant l'algorithme de Facebook, Greg Marra définit de façon précise ce qui va ou n’on s’afficher dans le fil d’actualité du réseau. Contrairement aux idées reçues, la plateforme n’affiche pas l’intégralité de tout ce que les membres de Facebook échangent au quotidien. C’est ce qu’a révélé au mois de juillet dernier, une étude menée par le prestigieux MIT, le Massachusetts Institute of Technology, reprise la semaine dernière, par le New York Times.
Avec 1, 3 milliard de membres, Facebook peut se glorifier d’être LE réseau social planétaire par excellence. Mais ce que montre l’enquête des chercheurs du MIT met en évidence la politique du réseau. Comme dans une gigantesque gare de triage, tout est passé au crible. Tout d’abord, les posts, avec leurs statuts, leurs contenus, les photos éventuelles ou vidéos : tout est analysé. Plus un message est récent, plus il a de chance de remonter. Pourtant, un post ancien peut le doubler en continuant par exemple à générer likes ou commentaires. Dans le jargon de Facebook, cela s’appelle le story bumping.
Et le story bumping va plus loin : le réseau social connaît les habitudes de ses usagers. Facebook sait, d’après un historique, si un internaute est susceptible de plutôt cliquer sur un texte, une photo ou une vidéo. Le fil d'actu est ainsi personnalisé en fonction du profil d’un compte. Plus précisément, l’algorithme auquel on fait référence, prend en compte ces facteurs avant de « traiter » les posts liés à un contact.
Pour autant, ce n’est pas une histoire de censure, mais de flux et de volume. Avec la progression exponentielle depuis quelques années du nombre d’amis, ainsi que celui des pages et des likes, il est, de façon quantitative, devenu impossible d’afficher la totalité des posts reçus chaque jour par un utilisateur. Ces derniers sont donc filtrés selon des facteurs sélectifs, comme celui de la proximité avec un contact, ou la fréquence des échanges par exemple. Résultat, un usager moyen va recevoir 300 messages par jour, contre 1 500 si l’algorithme de Facebook n’était pas intervenu. Par ailleurs, les éléments de sélection varient selon les pays. Tel sujet de discussion sera plus facilement mis en avant selon l'endroit où il est évoqué, et aussi, selon le support sur lequel il l'est. Chez Facebook, rien n'est vraiment laissé au hasard.