Faux billets : les 50 euros sont les plus falsifiés






1 Février 2023

C’est la hantise de tout commerçant, mais aussi de la personne qui paye : les faux billets. Pour le commerçant, c’est une perte nette, pour la personne qui paye, une possible gêne, voire une honte. Heureusement, les faux billets restent très rares et le risque d’en avoir un entre les mains est très faible.


Seulement 13 billets sur 1 million sont faux

La Banque Centrale Européenne (BCE) a dévoilé le 30 janvier 2023 les chiffres des saisies de faux billets en euros réalisées en 2022. Des saisies qui ont été effectuées en très grande majorité (96,6%) dans les pays de la zone euro, donc les pays qui les utilisent. Et, malheureusement, elles sont en hausse de 8,4% sur un an.

Une augmentation que la BCE explique par la reprise de l’activité et des échanges. En 2021, toutefois, les saisies ont atteint un niveau historiquement bas. L’augmentation du nombre de faux billets en 2022 est donc à relativiser : 376.000 fausses coupures, tous montants confondus, ont ainsi été repérées et retirées de la circulation. Or, sur l’ensemble des billets « officiels » qui circulent, c’est très peu : seulement 13 billets sur 1 million seraient des faux selon la BCE. En 2021, ce ratio était de 12 sur 1 million.

Les coupures de 50 euros largement majoritaires dans les faux billets

Pour limiter le risque de faux, la BCE a amélioré au fur et à mesure les technologies permettant l’identification et la certification des coupures. Les particuliers, eux, doivent surtout surveiller les coupures de 50 euros : ce sont les plus falsifiées et représentaient, en 2022, 40% des faux billets identifiés.

Suivent les billets de 20 et 10 euros (23,6% et 15,4% des saisies, respectivement) et ceux de 200 et 5 euros. Les faux billets de 500 euros, de leur côté, sont extrêmement rares : 1,7% des saisies, soit à peine quelques milliers repérés en 2022. Les billets de 500 euros ne sont par ailleurs plus du tout imprimés par la Banque de France depuis avril 2019.