Un choix controversé ayant suscité la polémique
L'Américaine Fiona Scott Morton, ancienne membre de l'administration Obama et professeure d'économie à l'université de Yale, avait été choisie pour le poste d'économiste en chef à la direction générale de la Concurrence de l'Union européenne. Toutefois, sa nomination avait déclenché une polémique dans plusieurs pays européens, notamment en raison de sa nationalité non-européenne pour un rôle aussi crucial.
Dans une lettre rendue publique par la commissaire européenne chargée de la Concurrence, Margrethe Vestager, Fiona Scott Morton a exprimé son honneur face à cette nomination, mais a choisi de se retirer en raison de la controverse politique suscitée. Vestager a regretté cette décision dont elle a d’ailleurs fait part dans un tweet : « Fiona Scott Morton m'a informé de sa décision de ne pas accepter le poste d'économiste en chef de la concurrence. Je l'accepte avec regret et j'espère qu'elle continuera à utiliser ses compétences extraordinaires pour faire pression en faveur d'une application stricte de la concurrence »
Dans une lettre rendue publique par la commissaire européenne chargée de la Concurrence, Margrethe Vestager, Fiona Scott Morton a exprimé son honneur face à cette nomination, mais a choisi de se retirer en raison de la controverse politique suscitée. Vestager a regretté cette décision dont elle a d’ailleurs fait part dans un tweet : « Fiona Scott Morton m'a informé de sa décision de ne pas accepter le poste d'économiste en chef de la concurrence. Je l'accepte avec regret et j'espère qu'elle continuera à utiliser ses compétences extraordinaires pour faire pression en faveur d'une application stricte de la concurrence »
Critiques et enjeux autour de cette nomination
La nomination de Morton avait suscité des réactions indignées parmi les eurodéputés. Le président français, Emmanuel Macron, s'était même dit "dubitatif" face à ce choix. Plusieurs élus ont pointé du doigt les anciennes fonctions de Morton, notamment en tant que responsable de l'analyse économique à la division antitrust du ministère américain de la Justice et consultante pour des géants de la tech tels qu'Amazon, Apple et Microsoft. Ces éléments ont soulevé des inquiétudes quant à d'éventuels conflits d'intérêts et le risque d'une influence américaine sur les décisions de l'UE.
Jean Quatremer, journaliste spécialiste des questions européennes, a ironisé sur la nomination, soulignant l'absence de réciprocité de la part des États-Unis et de la Chine pour nommer des Européens à des postes clés. Il a également évoqué une forme de "naïveté européenne" face à cette situation. La décision de Fiona Scott Morton de renoncer à ce poste clé au sein de l'UE met en lumière les défis et les enjeux auxquels l'Union est confrontée. Alors que l'Europe s'efforce de renforcer sa position sur la scène mondiale, le choix des individus pour des postes stratégiques devient crucial. La polémique autour de la nomination de Morton rappelle l'importance de la transparence, de la confiance et de la prise en compte des préoccupations des citoyens européens.
Jean Quatremer, journaliste spécialiste des questions européennes, a ironisé sur la nomination, soulignant l'absence de réciprocité de la part des États-Unis et de la Chine pour nommer des Européens à des postes clés. Il a également évoqué une forme de "naïveté européenne" face à cette situation. La décision de Fiona Scott Morton de renoncer à ce poste clé au sein de l'UE met en lumière les défis et les enjeux auxquels l'Union est confrontée. Alors que l'Europe s'efforce de renforcer sa position sur la scène mondiale, le choix des individus pour des postes stratégiques devient crucial. La polémique autour de la nomination de Morton rappelle l'importance de la transparence, de la confiance et de la prise en compte des préoccupations des citoyens européens.