Frôlant les 3 millions, les effectifs étudiants ont encore augmenté



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4 Aout 2022

Une note du ministère de l’Enseignement supérieur confirme une nouvelle augmentation du nombre d’étudiants pour la treizième année de suite. En 2021-2022, ils étaient 2,97 millions d’inscrits.


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Suite logique du petit baby-boom du début des années 2000 et de la réussite au bac au plus haut, le nombre d’étudiants augmente. « En 2021-2022, ils sont 2,97 millions à être inscrits dans l’enseignement supérieur, d’après une note du ministère de l’Enseignement supérieur  publiée ce 28 juillet. Une hausse de 2,5% par rapport à l’année universitaire précédente. Ce chiffre englobe les effectifs en métropole, dans les départements et régions d’outre-mer, ainsi que les apprentis en BTS » rapporte Le Figaro Etudiants .

Tous les établissements du supérieur bénéficient de cette tendance, explique l’article : « L’université draine le plus d’étudiants. Ils sont 1.713.000 cette année, en comptant les établissements expérimentaux, ces grands ensembles universitaires. En les excluant, c’est tout de même 1,6 million d’étudiants. Un chiffre en augmentation de 0,4%. La hausse est notable au niveau des masters : +3%. À l’inverse, le nombre d’étudiants préparant un DUT à l’université baisse de 5 points, et celui des étudiants en CPGE, de 2 points. De leur côté, les écoles d’ingénieurs (+3%) et de commerce (+9%) font le plein. Entre 2016 et 2020, la progression moyenne annuelle des effectifs dans ces établissements est de 9,6%. Selon la note du ministère, 25% des élèves dans le supérieur étudient dans le privé. En fonction des académies, la part de l’enseignement privé est très variable : de 4,1% en Corse à 35,7% à Nantes » . 
 
Le quotidien note quelques exceptions pour les académies de Nancy, Besançon, Reims et Toulouse qui voient leurs effectifs baisser quand elles augmentent à Mayotte surtout avec +15% mais aussi à Paris et Lyon avec respectivement +5,5% et +4%. Sans surprise, la région parisienne concentre plus d’un quart des étudiants du pays tandis que les académies les moins fournies plafonnent à 2% du total d’étudiants. Un phénomène qui explique en grande partie l’équation complexe des logements des étudiants au cœur du développement d’une offre adaptée.