Après les commerces, les salles de sport et les lieux de culte
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Si une cinquantaine de maires en France ont autorisé, par un arrêté municipal symbolique puisque ne pouvant aller à l’encontre d’un décret, les commerces à rouvrir, Bernard Carayon, maire Les Républicains de la petite ville de Lavaur (11.000 habitants), est allé plus loin. Lundi 2 novembre 2020, soit après les annonces de Jean Castex, il a signé lui aussi un arrêté municipal pour protester contre les mesures du confinement.
Sauf que cet arrêté va plus loin : outre les commerces, au centre de la polémique, le maire de Lavaur a autorisé les salles de sport accueillant du public et les lieux de culte à rouvrir leurs portes. Avec une condition sanitaire, toutefois : respecter une distance de 1,50 mètre entre chaque personne, soit un peu plus du mètre prévu dans les gestes barrière.
Sauf que cet arrêté va plus loin : outre les commerces, au centre de la polémique, le maire de Lavaur a autorisé les salles de sport accueillant du public et les lieux de culte à rouvrir leurs portes. Avec une condition sanitaire, toutefois : respecter une distance de 1,50 mètre entre chaque personne, soit un peu plus du mètre prévu dans les gestes barrière.
La fronde contre le gouvernement ne faiblit pas
Dans un communiqué de presse diffusé après la signature des trois arrêtés municipaux, Bernard Carayon explique que « ces arrêtés, adossés aux textes fondamentaux de notre République, sont destinés à rétablir des conditions d’équité dans la vie commerciale, et la liberté d’accès aux activités sportives et cultuelles de Lavaur ».
Le gouvernement, de son côté, ne semble pas vouloir revenir sur les décisions prises dans le cadre du confinement. Au contraire, pour des raisons d’équité de traitement avec les petits commerçants, ce sont désormais les grandes et moyennes surfaces qui ne peuvent plus vendre de produits dits « non-essentiels », une mesure qui entrera en vigueur le 4 novembre 2020 après avoir été repoussée de 24 heures pour des raisons administratives.
Le gouvernement, de son côté, ne semble pas vouloir revenir sur les décisions prises dans le cadre du confinement. Au contraire, pour des raisons d’équité de traitement avec les petits commerçants, ce sont désormais les grandes et moyennes surfaces qui ne peuvent plus vendre de produits dits « non-essentiels », une mesure qui entrera en vigueur le 4 novembre 2020 après avoir été repoussée de 24 heures pour des raisons administratives.