Évaluations nationales : un pas vers l'excellence
Gabriel Attal, lors de sa conférence de presse sur la rentrée scolaire, a mis l'accent sur l'importance « d'élever le niveau ». Il a ainsi annoncé l'instauration de nouvelles évaluations nationales en français et en mathématiques pour les classes de CM1 et de 4e. Ces évaluations viennent s'ajouter à celles déjà existantes en CP, CE1, 6e, seconde et CAP. Cette mesure vise à assurer un suivi rigoureux des compétences des élèves et à garantir une meilleure qualité d'enseignement.
En outre, lors de son passage au journal de 20 heures de TF1, le ministre a confirmé le décalage des épreuves de spécialité du baccalauréat de mars à juin, offrant ainsi plus de temps de préparation aux élèves.
En outre, lors de son passage au journal de 20 heures de TF1, le ministre a confirmé le décalage des épreuves de spécialité du baccalauréat de mars à juin, offrant ainsi plus de temps de préparation aux élèves.
Laïcité et tenues à l'école : des mesures claires
L'une des annonces majeures concerne l'interdiction du port de l'abaya dans les établissements scolaires. Cette longue robe traditionnelle, portée par certaines élèves musulmanes, ne sera plus autorisée. Gabriel Attal a exprimé sa volonté de donner des « règles claires au niveau national » aux chefs d'établissement scolaire. Cette décision intervient après plusieurs mois de débats et d'incidents liés au port de ces tenues. Le ministre a également souligné que la laïcité est une « liberté de s'émanciper par l'école ».
La question de la laïcité est d'autant plus prégnante que les atteintes à celle-ci ont augmenté de manière significative. Selon une note des services de l'État, les atteintes à la laïcité ont augmenté de 120% entre l'année scolaire 2021/2022 et 2022/2023, principalement en raison du port de tenues et signes religieux.
La question de la laïcité est d'autant plus prégnante que les atteintes à celle-ci ont augmenté de manière significative. Selon une note des services de l'État, les atteintes à la laïcité ont augmenté de 120% entre l'année scolaire 2021/2022 et 2022/2023, principalement en raison du port de tenues et signes religieux.