L’informatique s’intègre à tous les objets de la vie courante
L'apôtre aux lunette (1403) - Conrad von Soest
Disponibles pour les développeurs ainsi que pour un panel supplémentaire de 8 000 personnes sélectionnées depuis le printemps 2013, les Google Glass s’annoncent comme un produit novateur. Elles intègrent en effet des capacités jusque-là limitées à une utilisation sur un appareil fixe comme un ordinateur, un smartphone ou encore une télévision et tout autre périphérique n’étant pas « porté » continuellement sur le corps humain. Ce nouvel appareil intègre diverses fonctionnalités dans une paire de lunettes. Le produit se présente initialement sans verre de contact, mais il devrait être aisé de l’en équiper.
Grâce à cette innovation, il est possible de prendre des photos, des films, consulter ses mails, aller sur Internet, le tout en marchant, en regardant ce qui vous entoure, en parlant en face à face avec quelqu’un. Si les smartphones et autres appareils mobiles connectés permettent déjà ce genre d’activités, l’innovation tient dans le fait de ne plus avoir à être absorbé par l’appareil avec lequel on interagit. Les applications restent encore plutôt restreintes, mais nul doute qu’un large catalogue va émerger d’ici sa mise en vente auprès du grand public, notamment parce que les perspectives d’applications sont larges et qu’en mettant à disposition les lunettes en priorité aux développeurs, Google s’assure une base de logiciels de départ conséquente. Le prix, actuellement de 1 500 dollars reste bien supérieur à un téléphone portable connecté et à une tablette tactile classique. Les applications sont gérées sous Android, le système d’exploitation de Google.
Grâce à cette innovation, il est possible de prendre des photos, des films, consulter ses mails, aller sur Internet, le tout en marchant, en regardant ce qui vous entoure, en parlant en face à face avec quelqu’un. Si les smartphones et autres appareils mobiles connectés permettent déjà ce genre d’activités, l’innovation tient dans le fait de ne plus avoir à être absorbé par l’appareil avec lequel on interagit. Les applications restent encore plutôt restreintes, mais nul doute qu’un large catalogue va émerger d’ici sa mise en vente auprès du grand public, notamment parce que les perspectives d’applications sont larges et qu’en mettant à disposition les lunettes en priorité aux développeurs, Google s’assure une base de logiciels de départ conséquente. Le prix, actuellement de 1 500 dollars reste bien supérieur à un téléphone portable connecté et à une tablette tactile classique. Les applications sont gérées sous Android, le système d’exploitation de Google.
Le respect de la vie privée remis en cause
L’outil semble formidable et permettra sûrement d’avoir accès à un parallèle entre le monde physiquement visible et l’écran virtuel. À cela s’ajoute une kyrielle d’informations en direct comme l’indication d’horaires d’ouverture d’un commerce, une carte de sa position actuelle et bien d’autres ; l’intégration d’une fonctionnalité de reconnaissance faciale permettrait d’indiquer l’identité de la personne qui se trouve en face de vous ; ou encore le partage d’écran tel une webcam, donnerait la possibilité au récepteur de voir en temps réel ce que regarde l’utilisateur des Google Glass.
Toutefois, ces possibilités posent un problème conséquent sur lequel certains membres du Congrès des États-Unis s’interrogent. On peut aisément en comprendre les raisons et il est possible d’aborder le sujet des usages de cette nouveauté à la lumière des enjeux pour la vie privée. Si une reconnaissance faciale est possible « en direct » (même si Google semble interdire le développement de telles applications) il serait possible d’avoir des informations sur les personnes que l’on croise dans la rue. Par ailleurs, l’image d’objets que l’utilisateur regarde avec ses Google Glass pourrait-elle être stockée à son insu sur les serveurs Google ? Imaginons qu’une personne travaille dans un bureau d’étude sur un prototype et que la personne en question porte des Google Glass, un concurrent pourrait-il se connecter à distance pour récupérer une vidéo ou des images des pièces construites, des plans, de l’entrepôt, des matériaux utilisés ?
Deux questions restent de plus en suspens. Qu’en est-il de la collecte de données privées de la part des éditeurs d’application et de Google ? Comment s’assurer que l’on ne se fait pas prendre en photo ou en film par une personne portant ces Google Glass ? Car si le géant américain affirme qu’il est nécessaire de porter la main à la branche droite pour effectuer toute opération. Indéniablement, les lunettes Google vont permettre un nouveau mode de consommation des contenus numériques. Cependant, comme Internet avec les réseaux sociaux, il appartient avant tout à l’utilisateur de gérer la manière dont il expose sa vie privée. Et même si les sociétés du web ne font a priori qu’offrir aux utilisateurs des opportunités de partager du contenu, elles n’échappent pas à la question de la sécurité et de la protection des données personnelles. À cet égard, il n’y a pas de raison de penser que les Google Glass feront exception.
Toutefois, ces possibilités posent un problème conséquent sur lequel certains membres du Congrès des États-Unis s’interrogent. On peut aisément en comprendre les raisons et il est possible d’aborder le sujet des usages de cette nouveauté à la lumière des enjeux pour la vie privée. Si une reconnaissance faciale est possible « en direct » (même si Google semble interdire le développement de telles applications) il serait possible d’avoir des informations sur les personnes que l’on croise dans la rue. Par ailleurs, l’image d’objets que l’utilisateur regarde avec ses Google Glass pourrait-elle être stockée à son insu sur les serveurs Google ? Imaginons qu’une personne travaille dans un bureau d’étude sur un prototype et que la personne en question porte des Google Glass, un concurrent pourrait-il se connecter à distance pour récupérer une vidéo ou des images des pièces construites, des plans, de l’entrepôt, des matériaux utilisés ?
Deux questions restent de plus en suspens. Qu’en est-il de la collecte de données privées de la part des éditeurs d’application et de Google ? Comment s’assurer que l’on ne se fait pas prendre en photo ou en film par une personne portant ces Google Glass ? Car si le géant américain affirme qu’il est nécessaire de porter la main à la branche droite pour effectuer toute opération. Indéniablement, les lunettes Google vont permettre un nouveau mode de consommation des contenus numériques. Cependant, comme Internet avec les réseaux sociaux, il appartient avant tout à l’utilisateur de gérer la manière dont il expose sa vie privée. Et même si les sociétés du web ne font a priori qu’offrir aux utilisateurs des opportunités de partager du contenu, elles n’échappent pas à la question de la sécurité et de la protection des données personnelles. À cet égard, il n’y a pas de raison de penser que les Google Glass feront exception.