(licence Creative Commons)
Les cas se ne sont pas isolés. Depuis leur commercialisation, le 15 avril dernier, certains utilisateurs de Google glass ont été attaqués ou pris à parti : certaines personnes, ce qui est compréhensible, sont agacées à l’idée d’être filmées et enregistrées sans en avoir fait le choix. Résultat, des clashs, des frictions, et des paires de lunettes à la réalité augmentée, écrabouillées. À 1 500 dollars, soit environ 1 080 euros, ça fait cher l’expérience. Une journaliste américaine, Sarah Slocum, qui faisait un reportage avec ses lunettes, s’est également faite violemment agressée : lunettes arrachées et effets personnels volés. Les images ont fait le tour du Web.
Au-delà du côté gadget, cette réticence, voir ce rejet, renforce le débat sur le fait d’exhiber, ou non, un ordinateur et une caméra sur son visage. Pour beaucoup, il semblerait que cela aille trop loin, et brise le lien social. Ces agressions, montrent que les avancées technologiques, considérées comme démentes pour certains, peuvent être rejetées par d’autres. En l’occurrence, par une société angoissée à l’idée que sa vie privée ne lui échappe, qu’elle ne soit pas respectée, et absorbée par un gadget que beaucoup n’ont pas choisi de porter.
Cela crée un sentiment d’inconfort, de non choix. Ces lunettes connectées sont vécues comme intrusives et ceux qui ne les ont pas, ont l'impression de les subir. Si les téléphones portables sont passés dans les mœurs, en revanche, beaucoup de personnes bloquent sur le fait que leurs congénères les portent au milieu du visage. Les réactions sont hostiles. En effet, dans un lieu public, le port des Google glass au bout du nez, induit forcément une coupure avec les autres. Dans la réalité, c’est certainement encore plus agaçant que de dîner avec quelqu'un qui reste vissé à son portable, sans prendre part à la conversation.
Les usagers des Google glass, qui représentent aujourd’hui, un groupe d’environ 8 000 “privilégiés”, se frottent à bien des problèmes quand ils sortent en public. Résultat, des restrictions ont été mises en place dans les restaurants, les cafés, et particulièrement, dans les cinéma ou les casinos, par crainte d’enregistrements illégaux. Au volant aussi, évidemment. Même si la société Google essaye de détourner ou d’empêcher des lois qui interdiraient l’usage des Google glass en voiture.
Face à ces nouvelles technologies, l’accueil pourrait évoluer, à condition que l’usage des Google glass soit plus répandu, que l’on commence à en voir davantage, et qu’elles ne soient pas réservées à quelques happy fews. Aujourd’hui, pour beaucoup, l’usage de ces lunettes connectées est vécu comme une provocation. Ceci dit, Google ne cache plus son ambition de généraliser la commercialisation de ses lunettes, et probablement cette année. D’autres industriels, quant à eux, réfléchissent au principe d’appareils connectés, mais qui se porteraient au poignet, à la jambe, au cou…
Le débat est loin d’être terminé, à moins qu’un consensus ne soit trouvé, et que ces lunettes ne soient autorisées que lors d’évènements conviviaux, des évènements sportifs ou dans des lieux choisis, comme les musées, par exemple.
Au-delà du côté gadget, cette réticence, voir ce rejet, renforce le débat sur le fait d’exhiber, ou non, un ordinateur et une caméra sur son visage. Pour beaucoup, il semblerait que cela aille trop loin, et brise le lien social. Ces agressions, montrent que les avancées technologiques, considérées comme démentes pour certains, peuvent être rejetées par d’autres. En l’occurrence, par une société angoissée à l’idée que sa vie privée ne lui échappe, qu’elle ne soit pas respectée, et absorbée par un gadget que beaucoup n’ont pas choisi de porter.
Cela crée un sentiment d’inconfort, de non choix. Ces lunettes connectées sont vécues comme intrusives et ceux qui ne les ont pas, ont l'impression de les subir. Si les téléphones portables sont passés dans les mœurs, en revanche, beaucoup de personnes bloquent sur le fait que leurs congénères les portent au milieu du visage. Les réactions sont hostiles. En effet, dans un lieu public, le port des Google glass au bout du nez, induit forcément une coupure avec les autres. Dans la réalité, c’est certainement encore plus agaçant que de dîner avec quelqu'un qui reste vissé à son portable, sans prendre part à la conversation.
Les usagers des Google glass, qui représentent aujourd’hui, un groupe d’environ 8 000 “privilégiés”, se frottent à bien des problèmes quand ils sortent en public. Résultat, des restrictions ont été mises en place dans les restaurants, les cafés, et particulièrement, dans les cinéma ou les casinos, par crainte d’enregistrements illégaux. Au volant aussi, évidemment. Même si la société Google essaye de détourner ou d’empêcher des lois qui interdiraient l’usage des Google glass en voiture.
Face à ces nouvelles technologies, l’accueil pourrait évoluer, à condition que l’usage des Google glass soit plus répandu, que l’on commence à en voir davantage, et qu’elles ne soient pas réservées à quelques happy fews. Aujourd’hui, pour beaucoup, l’usage de ces lunettes connectées est vécu comme une provocation. Ceci dit, Google ne cache plus son ambition de généraliser la commercialisation de ses lunettes, et probablement cette année. D’autres industriels, quant à eux, réfléchissent au principe d’appareils connectés, mais qui se porteraient au poignet, à la jambe, au cou…
Le débat est loin d’être terminé, à moins qu’un consensus ne soit trouvé, et que ces lunettes ne soient autorisées que lors d’évènements conviviaux, des évènements sportifs ou dans des lieux choisis, comme les musées, par exemple.