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Évidemment douze jours à l’échelle d’une période de trois années, les effets attendus sont forcément limités. Mais la sortie de la Banque de France met tout de même les points sur les i. Dans un entretien au Figaro, son gouverneur, François Villeroy de Galhau assure que les mouvements sociaux ont peu d’effet sur la grande économie : « C’est naturellement une vraie gêne pour les commerçants et les salariés. Mais notre expérience historique est que ces mouvements pèsent finalement peu sur la croissance de l’économie, avec plutôt un simple décalage de l’activité, notamment avec les gilets jaunes il y a un an et lors des grandes grèves de 1995. »
La Banque de France reste sur la prévision de 1,3 point de croissance en 2019. « Quelques heures plus tôt, le gouvernement s’était finalement décidé à s’aligner sur ce chiffre, révisant l’estimation qu’il faisait jusque-là, à 1,4 %. Si la cause semble entendue pour 2019, la banque centrale a, en revanche, nettement revu à la baisse ses projections pour l’année à venir. « Du fait d’une conjoncture internationale dégradée, la croissance française devrait se tasser en 2020 à 1,1 % », précise l’institution qui tablait encore, en septembre, sur un PIB en augmentation de 1,3 %.
« La France a subi un choc externe en 2019 qui est un peu plus marqué et un peu plus prolongé que ce que l’on escomptait initialement », a expliqué Olivier Garnier (directeur de la Banque de France ndlr). Traduction : le ralentissement économique mondial, largement dû aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, n’a pas affecté que l’Allemagne, mais aussi entamé le résultat du commerce extérieur national », rapporte de son côté La Croix. Une situation qui s’explique surtout par la bonne santé de la consommation des ménages. Une donnée qui est largement liée à l’état d’esprit du pays. Et de ce point de vue, les mouvements sociaux intenses peuvent laisser des traces.
La Banque de France reste sur la prévision de 1,3 point de croissance en 2019. « Quelques heures plus tôt, le gouvernement s’était finalement décidé à s’aligner sur ce chiffre, révisant l’estimation qu’il faisait jusque-là, à 1,4 %. Si la cause semble entendue pour 2019, la banque centrale a, en revanche, nettement revu à la baisse ses projections pour l’année à venir. « Du fait d’une conjoncture internationale dégradée, la croissance française devrait se tasser en 2020 à 1,1 % », précise l’institution qui tablait encore, en septembre, sur un PIB en augmentation de 1,3 %.
« La France a subi un choc externe en 2019 qui est un peu plus marqué et un peu plus prolongé que ce que l’on escomptait initialement », a expliqué Olivier Garnier (directeur de la Banque de France ndlr). Traduction : le ralentissement économique mondial, largement dû aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, n’a pas affecté que l’Allemagne, mais aussi entamé le résultat du commerce extérieur national », rapporte de son côté La Croix. Une situation qui s’explique surtout par la bonne santé de la consommation des ménages. Une donnée qui est largement liée à l’état d’esprit du pays. Et de ce point de vue, les mouvements sociaux intenses peuvent laisser des traces.