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Un texte de loi aura rarement connu un échec aussi cuisant. Présentée en 2014 comme le bouclier des locataires des grandes villes où l’immobilier devient inaccessible, la loi Alure est une pantalonnade comme on en voit rarement. Une enquête réalisée par l’association de défense des consommateurs CLCV et relayée par le groupe radio France fait le bilan sur les loyers parisiens : « Plus d'un loyer sur deux dépasse désormais l'ancienne limite fixée, selon l'association qui a passé en revue plus d'un millier d'annonces immobilières dans la capitale. L'an dernier, quatre loyers sur 10 dépassaient le montant autorisé par la loi Alur de mars 2014. Depuis la fin de l'encadrement, le nombre de loyers conformes a chuté de 13 % en six mois, après trois ans de stabilité. »
Ainsi on arrive à une moyenne de six petits logements sur dix qui sont loués au-dessus de ce qu’avait prévu la règle. « Que la location se fasse par le biais d'une agence ou entre particuliers, le constat est le même : les logements loués par une agence étaient à 77 % au bon tarif l'an dernier, ils sont 20 % de moins à l'être cette année. Du côté des particuliers, moins de 40 % des logements ont un loyer conforme à l'ancien encadrement » rapporte France Inter sur son site. Une nouvelle discussion sur le principe d’encadrement va s’inviter au Sénat cette semaine avec le projet de loi Elan. Avec une expérimentation prévue de cinq ans, les loyers ont encore largement le temps de continuer à grimper. « Pendant cinq ans, qu'est ce qui va se passer ? Les loyers vont augmenter. Une fois qu'ils auront augmenté, on considérera qu'il est grand temps de les encadrer. Tout ceci est un peu aberrant » s’inquiète le président de l’association CLCV, cité par France Inter.
Ainsi on arrive à une moyenne de six petits logements sur dix qui sont loués au-dessus de ce qu’avait prévu la règle. « Que la location se fasse par le biais d'une agence ou entre particuliers, le constat est le même : les logements loués par une agence étaient à 77 % au bon tarif l'an dernier, ils sont 20 % de moins à l'être cette année. Du côté des particuliers, moins de 40 % des logements ont un loyer conforme à l'ancien encadrement » rapporte France Inter sur son site. Une nouvelle discussion sur le principe d’encadrement va s’inviter au Sénat cette semaine avec le projet de loi Elan. Avec une expérimentation prévue de cinq ans, les loyers ont encore largement le temps de continuer à grimper. « Pendant cinq ans, qu'est ce qui va se passer ? Les loyers vont augmenter. Une fois qu'ils auront augmenté, on considérera qu'il est grand temps de les encadrer. Tout ceci est un peu aberrant » s’inquiète le président de l’association CLCV, cité par France Inter.