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La guerre est rude entre les partisans de l’homéopathie et leurs opposants. Les premiers considèrent que ce sont les grands laboratoires pharmaceutiques qui veulent leur mort, quand les seconds oublient que les fabricants d’homéopathie aussi savent défendre leurs intérêts. Un long article du journal Le Monde remet le sujet au centre des débats. « Efficacité de l’homéopathie : que dit la science ? », titre le quotidien.
« Dans la famille des controverses médicales, celle sur l’homéopathie est probablement l’une des plus anciennes. Une arlésienne qui n’en finit pas de diviser les professionnels de santé, particulièrement ravivée cette année par une tribune parue dans Le Figaro du 19 mars et signée par 124 professionnels de la santé, qualifiant l’homéopathie d’« irrationnelle », « dangereuse » et « coûteuse », ce à quoi a répondu le Syndicat national des médecins homéopathes français en assignant devant la justice de l'ordre des médecins plusieurs dizaines de confrères et de consœurs signataires pour « non-confraternité » et « non-respect du code de déontologie » explique l’article.
S’il c’est un fait que le bien-fondé scientifique de l’homéopathie n’est pas prouvé, du moins pas plus qu’un placebo, les arguments de ceux qui défende cette médecine ne sont pas absurdes. Ils défendent le principe d’une médecine douce à base de produits naturels. Un discours qui mérite d’être entendu alors que les dérives de l’utilisation d’antibiotiques ou de traitements forts sont aussi un fait. Rejeter en bloc l’homéopathie est aussi absurde que de chercher à soigner une hépatite avec des petites boules blanches. Ce serait comme affirmer qu’un grog ou une tisane sont des insultes à la science alors qu’il s’agit plus de remèdes que de traitement.
Lire en intégralité l’article du Monde
« Dans la famille des controverses médicales, celle sur l’homéopathie est probablement l’une des plus anciennes. Une arlésienne qui n’en finit pas de diviser les professionnels de santé, particulièrement ravivée cette année par une tribune parue dans Le Figaro du 19 mars et signée par 124 professionnels de la santé, qualifiant l’homéopathie d’« irrationnelle », « dangereuse » et « coûteuse », ce à quoi a répondu le Syndicat national des médecins homéopathes français en assignant devant la justice de l'ordre des médecins plusieurs dizaines de confrères et de consœurs signataires pour « non-confraternité » et « non-respect du code de déontologie » explique l’article.
S’il c’est un fait que le bien-fondé scientifique de l’homéopathie n’est pas prouvé, du moins pas plus qu’un placebo, les arguments de ceux qui défende cette médecine ne sont pas absurdes. Ils défendent le principe d’une médecine douce à base de produits naturels. Un discours qui mérite d’être entendu alors que les dérives de l’utilisation d’antibiotiques ou de traitements forts sont aussi un fait. Rejeter en bloc l’homéopathie est aussi absurde que de chercher à soigner une hépatite avec des petites boules blanches. Ce serait comme affirmer qu’un grog ou une tisane sont des insultes à la science alors qu’il s’agit plus de remèdes que de traitement.
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