Une application pour géolocaliser les forces de l’ordre
Apple obéit à la Chine. Alors que l’opposition à la Chine est toujours vive à Hong Kong, Apple a fait le choix de répondre à la demande de la Chine par la favorable. Coup sur coup, deux applications particulièrement utilisées dans le cadre des manifestations ont été supprimées de l’App Store par le fabricant américain.
HKmap.live permettait de partager les positions des forces de l’ordre, une sorte de Waze. Elle a été supprimée par Apple qui se justifie : « Elle a été utilisée de manière à mettre en danger les forces de l’ordre et les habitants de Hong Kong ». D’après le fabricant qui a consulté le Bureau de la cybersécurité et de la criminalité technologiques de Hong Kong, « l’application a été utilisée pour cibler et piéger la police, menacer la sécurité publique, et les criminels l’ont utilisée pour victimiser les résidents dans des zones où ils savent qu’il n’y a aucun service de police. Cette application viole nos directives et les lois locales, et nous l’avons retirée de l’App Store ».
HKmap.live permettait de partager les positions des forces de l’ordre, une sorte de Waze. Elle a été supprimée par Apple qui se justifie : « Elle a été utilisée de manière à mettre en danger les forces de l’ordre et les habitants de Hong Kong ». D’après le fabricant qui a consulté le Bureau de la cybersécurité et de la criminalité technologiques de Hong Kong, « l’application a été utilisée pour cibler et piéger la police, menacer la sécurité publique, et les criminels l’ont utilisée pour victimiser les résidents dans des zones où ils savent qu’il n’y a aucun service de police. Cette application viole nos directives et les lois locales, et nous l’avons retirée de l’App Store ».
Un dilemme pour les multinationales
De son côté le développeur de l’application, aucune preuve ne vient soutenir ces accusations. La seconde application concerne un média en ligne : Quartz. Créé à New York, il s’est particulièrement fait connaître en couvrant les manifestations de l’opposition à Hong Kong, provoquant son rapide blocage en Chine. Mais l’application était encore disponible sur l’iOS, du moins jusqu’à ce qu’Apple la retire sa boutique.
Cette série de suppression peut trouver son origine dans un édito publié dans People’s Daily, un journal contrôlé par le régime chinois. Il met en garde Apple qui doit « réfléchir aux conséquences de sa décision imprudente et malavisée » de laisser en ligne l’application. Dans ce conflit, les multinationales sont prises au piège et doivent choisir entre rester fidèle à leurs valeurs ou les intérêts financiers.
Cette série de suppression peut trouver son origine dans un édito publié dans People’s Daily, un journal contrôlé par le régime chinois. Il met en garde Apple qui doit « réfléchir aux conséquences de sa décision imprudente et malavisée » de laisser en ligne l’application. Dans ce conflit, les multinationales sont prises au piège et doivent choisir entre rester fidèle à leurs valeurs ou les intérêts financiers.