Une quinzaine de prévenus au procès d'Ikea
C’est une affaire qui aura fait couler beaucoup d’encre entre 2012 et aujourd’hui. Huit ans en arrière, Le Canard enchaîné et le site d’enquête Médiapart révélaient que Ikea France s’était lancée dans un système d’espionnage de ses employés et de quelques clients grâce au concours de policiers.
Le procès s’est déroulé sur deux semaines au tribunal correctionnel de Versailles dans les Yvelines. 15 prévenus ont été entendus dont l’enseigne d’Ikea France en tant que personne morale et deux anciens PDG de l’entreprise. Finalement le jugement a été rendu mardi 15 juin 2021, et Ikea a été condamnée à payer 1 million d’euros d’amende et l’ancien PDG de la boîte de 1996 à 2009, Jean-Louis Baillot, écope de deux ans de prison avec sursis et de 50.000 euros d’amende, pour s’être illégalement renseigné sur les antécédents judiciaires et le train de vie de collaborateurs et de clients.
Le procès s’est déroulé sur deux semaines au tribunal correctionnel de Versailles dans les Yvelines. 15 prévenus ont été entendus dont l’enseigne d’Ikea France en tant que personne morale et deux anciens PDG de l’entreprise. Finalement le jugement a été rendu mardi 15 juin 2021, et Ikea a été condamnée à payer 1 million d’euros d’amende et l’ancien PDG de la boîte de 1996 à 2009, Jean-Louis Baillot, écope de deux ans de prison avec sursis et de 50.000 euros d’amende, pour s’être illégalement renseigné sur les antécédents judiciaires et le train de vie de collaborateurs et de clients.
Ikea s'est procurée des documents confidentiels de la Police
L’entreprise aurait fait appel à la société de « conseil des affaires » Eirpace pour récupérer des documents confidentiels piochés dans les dossiers de la police. Les 120 parties civiles dont des salariés, et des représentants de syndicats avaient réclamé par le biais de leur avocat « un jugement exemplaire » et des peines bien plus lourdes que celles qui ont été prononcées.
Ingka group, qui regroupe environ 90% des magasins Ikea en France a communiqué à la suite du jugement, déclarant à l’AFP prendre « très au sérieux la protection des données des salariés et des clients ». Ils ont indiqué qu’ils allaient « examiner en détail la décision du tribunal et déterminer si et où des mesures supplémentaires sont nécessaires ».
Ingka group, qui regroupe environ 90% des magasins Ikea en France a communiqué à la suite du jugement, déclarant à l’AFP prendre « très au sérieux la protection des données des salariés et des clients ». Ils ont indiqué qu’ils allaient « examiner en détail la décision du tribunal et déterminer si et où des mesures supplémentaires sont nécessaires ».