OM, à jamais les premiers...
Crédit : Wikipedia
C’était un autre temps. Celui du flamboyant Bernard Tapie comme président du club, de Raymond Goethals comme entraîneur, avec sur le terrain des noms qui résonnent encore dans les stades trois décennies plus tard : Didier Deschamps, Basile Boli, Marcel Desailly, Éric Di Meco, Franck Sauzée… Ils avaient accompli l’exploit ultime : vaincre le Milan A.C. 1-0 en finale et décrocher la Ligue des Champions. Une victoire en finale qui a jusque-là toujours échappé à toute autre équipe en France, à commencer par le PSG. Raison de plus, du côté de Marseille, pour la célébrer en grande pompe !
Dans le stade de Munich, 25000 supporters sont venus pour l’occasion, et la France entière est devant son écran. Jean-Pierre Bernès, au bord du terrain, échange par talkie walkie avec le Boss… Comme à son habitude, Raymond Goethals enchaîne les cigarettes non loin de la ligne de touche. L’équipe de Bernard Tapie surmonte la pression et devient championne d’Europe, avec dans les buts, déjà, un certain Fabien Barthez aussi détendu et efficace qu’à son habitude. Dire que l’OM n’était pas l’équipe favorite de cette finale serait un euphémisme, Mais Barthez est là pour arrêter les occasions de but et sortir au bon moment un arrêt miraculeux. Et Tapie, lui, est là, pour refuser que Basile Boli sorte avant la pause. Il aura bien fait… Piqué au vif, il marquera le but de la victoire quelques instants plus tard.
Dans le stade de Munich, 25000 supporters sont venus pour l’occasion, et la France entière est devant son écran. Jean-Pierre Bernès, au bord du terrain, échange par talkie walkie avec le Boss… Comme à son habitude, Raymond Goethals enchaîne les cigarettes non loin de la ligne de touche. L’équipe de Bernard Tapie surmonte la pression et devient championne d’Europe, avec dans les buts, déjà, un certain Fabien Barthez aussi détendu et efficace qu’à son habitude. Dire que l’OM n’était pas l’équipe favorite de cette finale serait un euphémisme, Mais Barthez est là pour arrêter les occasions de but et sortir au bon moment un arrêt miraculeux. Et Tapie, lui, est là, pour refuser que Basile Boli sorte avant la pause. Il aura bien fait… Piqué au vif, il marquera le but de la victoire quelques instants plus tard.
Une statue en hommage ?
Trois jours plus tard, l’OM bat le PSG 3-1 et décroche au passage le titre de champion de France, malgré la fatigue de l’après-victoire. Trente ans après, Laurent Tapie propose que l’on érige un œuvre commémorative en mémoire de cette victoire, et de son père, décédé le 3 octobre 2021. Sculptée par Joël Vergne, cette statue en bronze représenterait six joueurs de l’équipe (Barthez, Boli, Desailly, Deschamps, Meco Sauzée) présentant la coupe, tenue par Bernard Tapie. Quoi de plus logique, pour remercier celui qui fut sans doute le plus mythique des présidents de l’Olympique de Marseille ?
Une cagnotte en ligne a été lancée (sur ajamaislespremiers.org) afin de la financer, et nombre d’anciens joueurs de cette finale historique ont fait savoir leur accord avec ce projet. L’éventuel excédent sera reversé à l’association "Neuf de cœur" fondé par Jean-Pierre Papin et son épouse Florence, venant en aide aux familles d’enfants lésés cérébraux. En attendant, une esplanade Bernard-Tapie pourrait déjà bientôt voir le jour, à deux pas du Stade Vélodrome.
Une cagnotte en ligne a été lancée (sur ajamaislespremiers.org) afin de la financer, et nombre d’anciens joueurs de cette finale historique ont fait savoir leur accord avec ce projet. L’éventuel excédent sera reversé à l’association "Neuf de cœur" fondé par Jean-Pierre Papin et son épouse Florence, venant en aide aux familles d’enfants lésés cérébraux. En attendant, une esplanade Bernard-Tapie pourrait déjà bientôt voir le jour, à deux pas du Stade Vélodrome.