Immobilier : des bonnes nouvelles pour les acheteurs !






1 Juillet 2024

Le marché immobilier français montre des signes encourageants de stabilisation au cours du premier semestre 2024, selon le réseau LaForêt qui publie ses statistiques du 1er semestre 2024 ce 1er juillet 2024. Entre les taux des crédits qui baissent, les prix qui baissent et une offre qui augmente, les acheteurs commencent à voir le bout du tunnel.


Le pouvoir d’achat immobilier a bondi en France

Les taux d'intérêt, un facteur clé pour les acheteurs, se sont stabilisés à 3,73% fin mai 2024, après une baisse de 0,5 point depuis novembre 2023. Cette baisse a considérablement amélioré le pouvoir d'achat immobilier des Français, qui a augmenté de près de 10%. De quoi contribuer à relancer les projets d'achat, notamment ceux qui avaient été mis en pause en 2023. Ainsi, la demande nationale pour l'immobilier a enregistré une hausse de 3%. Paris a particulièrement bénéficié de cette dynamique, avec une augmentation de 14% des intentions d'achat, surtout pour les appartements.

En termes d'offre, bien que celle-ci ait augmenté de 22% en un an, c’est surtout l'accumulation des biens non vendus en 2023 qui la fait bondir. Inversement, les délais de vente se sont allongés, atteignant en moyenne 96 jours. Bonne nouvelle, toutefois : les prix des biens immobiliers ont montré des signes d'ajustement. Les vendeurs ont dû revoir leurs prétentions à la baisse, avec des réductions atteignant parfois 15% par rapport aux prix initiaux de mise en vente.

Baisse des prix immobiliers en France

Les prix des maisons ont baissé de 6,8%, tandis que les appartements ont connu une diminution plus modérée de 1,7%. À Paris, la baisse des prix a été plus significative, avec une diminution de 5,3% pour atteindre une moyenne de 9 522 €/m². En Île-de-France, les prix ont chuté de 8,2 %, tombant sous la barre des 4 000 €/m² pour la première fois depuis 2017. En région, les prix ont reculé de 3,6 %, atteignant une moyenne de 2 464 €/m².

Les primo-accédants ont représenté 29% des achats, tandis que les secundo-accédants ont constitué 54 % des transactions. Les marges de négociation s’améliorent également et ont atteint 5,22% en moyenne. À Paris, ces marges se situent à 4,56%, et en région à 5,24%.