Les primo-accédants renoncent à acheter
Pixabay/jessebridgewater
Le baromètre trimestriel BVA/Drimki sur les intentions d’achat immobilier des Français, publié le 30 novembre 2020, montre que le secteur pourrait connaître un ralentissement, tout du moins pour ce qui est des primo-accédants. Ces derniers, généralement jeunes, semblent abandonner leurs projets à cause de la crise économique, mais pas seulement.
Selon le baromètre, alors qu’ils étaient 42% en février à avoir l’intention d’acheter leur premier bien immobilier sous un an, ils ne sont plus que 35% en novembre 2020. La crise sanitaire est, certes, passée par là et a apporté son lot d’incertitudes quant à l’avenir, mais ce n’est pas la seule raison.
Les préconisations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) de fin 2019 ont également joué : obtenir un prêt est toujours plus compliqué, la crise n’ayant pas aidé et les banques étant de plus en plus méfiantes.
Selon le baromètre, alors qu’ils étaient 42% en février à avoir l’intention d’acheter leur premier bien immobilier sous un an, ils ne sont plus que 35% en novembre 2020. La crise sanitaire est, certes, passée par là et a apporté son lot d’incertitudes quant à l’avenir, mais ce n’est pas la seule raison.
Les préconisations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) de fin 2019 ont également joué : obtenir un prêt est toujours plus compliqué, la crise n’ayant pas aidé et les banques étant de plus en plus méfiantes.
Des conditions de prêt qui se compliquent
Depuis début 2020, en effet, le HCSF a recommandé de ne pas accorder les prêts immobiliers dès lors que l’endettement du ménage dépasse 33% des revenus disponibles. De plus, la longueur des prêts ne doit plus dépasser 25 ans, ce qui entraîne des mensualités plus importantes par rapport à un prêt de 30 ans par exemple.
Résultat : les prêts ne sont plus accordés sans un apport conséquent au projet d’achat immobilier… ce qui fait défaut aux premiers accédants du fait de leur jeunesse.
Inversement, selon le baromètre Drimki, l’immobilier à visée locative est en hausse : +3% de août à novembre 2020, 22% des projets immobiliers concernant ce type d’investissement. La pierre, valeur sûre par excellence pour les Français, continue d’attirer, surtout en amont de celle qui s’annonce comme la pire crise économique de l’histoire moderne. L’investissement locatif permet en effet d’avoir un patrimoine mais également des revenus complémentaires en cas de coup dur ou de baisse du pouvoir d’achat.
Résultat : les prêts ne sont plus accordés sans un apport conséquent au projet d’achat immobilier… ce qui fait défaut aux premiers accédants du fait de leur jeunesse.
Inversement, selon le baromètre Drimki, l’immobilier à visée locative est en hausse : +3% de août à novembre 2020, 22% des projets immobiliers concernant ce type d’investissement. La pierre, valeur sûre par excellence pour les Français, continue d’attirer, surtout en amont de celle qui s’annonce comme la pire crise économique de l’histoire moderne. L’investissement locatif permet en effet d’avoir un patrimoine mais également des revenus complémentaires en cas de coup dur ou de baisse du pouvoir d’achat.