Une baisse modérée mais significative
En premier lieu, il est important de souligner que cette baisse, bien que modeste, constitue un tournant dans le marché immobilier. Selon l'indice notaires-Insee, le premier trimestre de 2023 a vu une baisse de 0,2% des prix des biens immobiliers anciens en France. Cela contraste avec la hausse constante des prix jusqu'au dernier trimestre de 2022.
Malgré cette diminution, une croissance des prix sur un an à fin mars 2023 est toujours observable, avec une augmentation de 2,7% en moyenne pour les biens anciens. Cependant, cette hausse est moindre par rapport à celle de 4,6% constatée au dernier trimestre 2022, illustrant un ralentissement indéniable du marché.
A Paris, cette baisse avait déjà commencé et semble se confirmer avec une chute de 2% intra-muros et 0,6% dans l'ensemble de la région parisienne. Les Notaires du Grand Paris prévoient même une accentuation de cette baisse, avec une chute de près de 5% pour les appartements et de 3% pour les maisons au deuxième trimestre 2023.
Malgré cette diminution, une croissance des prix sur un an à fin mars 2023 est toujours observable, avec une augmentation de 2,7% en moyenne pour les biens anciens. Cependant, cette hausse est moindre par rapport à celle de 4,6% constatée au dernier trimestre 2022, illustrant un ralentissement indéniable du marché.
A Paris, cette baisse avait déjà commencé et semble se confirmer avec une chute de 2% intra-muros et 0,6% dans l'ensemble de la région parisienne. Les Notaires du Grand Paris prévoient même une accentuation de cette baisse, avec une chute de près de 5% pour les appartements et de 3% pour les maisons au deuxième trimestre 2023.
Les facteurs de la baisse des prix
La raison principale de ce changement de cap est l'augmentation des taux de crédit, qui a réduit le pouvoir d'achat des emprunteurs. Face à cette situation, nombreux sont ceux qui préfèrent renoncer à leur achat ou négocier plus fermement avec les vendeurs.
En outre, l'annonce gouvernementale visant à interdire la location des biens immobiliers les plus énergivores a également contribué à cette baisse. Cette décision, motivée par des raisons écologiques, freine les investisseurs et pourrait entraîner une chute des prix pour les "passoires thermiques".
En outre, l'annonce gouvernementale visant à interdire la location des biens immobiliers les plus énergivores a également contribué à cette baisse. Cette décision, motivée par des raisons écologiques, freine les investisseurs et pourrait entraîner une chute des prix pour les "passoires thermiques".