« Les prix ont bondi de 9% en deux ans »
Gabe Raggio/Pixabay
Chaque année, l'association de consommateurs Familles Rurales effectue un observatoire annuel sur les prix des biens de consommation courante. En 2021, l'association constate « une inflation contenue », sauf en ce qui concerne les fruits et légumes « dont les prix ont bondi de 9% en deux ans ». Familles rurales parle d’un budget mensuel de minimum 450 euros pour nourrir une famille de quatre personnes conformément aux préconisations du plan national nutrition santé.
Pour les « adeptes du bio », l’association calcule un budget mensuel allant jusqu’à 1.148 euros pour le même nombre de personnes. « À ce prix-là, le tout bio est loin d'être à la portée de toutes les bourses », explique Familles Rurales. Mais pour l’association, les ménages les plus modestes risquent de se détourner des fruits et légumes car cette catégorie d’aliment risque de peser sur leurs petits budgets.
Pour les « adeptes du bio », l’association calcule un budget mensuel allant jusqu’à 1.148 euros pour le même nombre de personnes. « À ce prix-là, le tout bio est loin d'être à la portée de toutes les bourses », explique Familles Rurales. Mais pour l’association, les ménages les plus modestes risquent de se détourner des fruits et légumes car cette catégorie d’aliment risque de peser sur leurs petits budgets.
Mise en place d’un « chèque fruits et légumes »
« Pour ne pas détourner les familles aux budgets les plus modestes de ces aliments bons pour la santé », l’association demande à l’État la création d’un « chèque fruits et légumes ». Familles rurales estime que l’État doit « investir dans un programme nutritionnel associant prévention et aide aux plus précaires ».
L’association pense que cet investissement « constitue la clé pour freiner le développement de trop nombreuses pathologies liées à la consommation de produits trop gras, trop sucrés, trop salés en trop grande quantité ». « Familles Rurales appelle les pouvoirs publics à développer une politique beaucoup plus ambitieuse promouvant une saine alimentation en permettant à tous d'y accéder », explique l’association dans son observatoire annuel sur les prix des biens de consommation courante.
L’association pense que cet investissement « constitue la clé pour freiner le développement de trop nombreuses pathologies liées à la consommation de produits trop gras, trop sucrés, trop salés en trop grande quantité ». « Familles Rurales appelle les pouvoirs publics à développer une politique beaucoup plus ambitieuse promouvant une saine alimentation en permettant à tous d'y accéder », explique l’association dans son observatoire annuel sur les prix des biens de consommation courante.