Les Français achètent beaucoup moins en grande surface
Si sur les dépenses contraintes, comme les factures d’énergie ou encore les loyers et les assurances, il est difficile voire impossible de faire des économies, les ménages optent pour réduire le budget des courses. Et ça se ressent dans les ventes : selon l’institut Circana, relayé par BFMTV, au premier trimestre 2023 les achats ont baissé de 5% en volume sur un an. Et même de plus de 9% sur la seule dernière semaine de mars 2023.
Certains produits sont ainsi délaissés par les ménages. Le rayon épicerie salée voit ses ventes chuter de 18,3% sur un an la dernière semaine de mars 2023, et ce n’est pas le pire. Les ventes de féculents fondent (-26,4%) et celles d’huiles s’écroulent (-53,1%). Le rayon entretien ou encore le rayon hygiène souffrent également des arbitrages des ménages.
Certains produits sont ainsi délaissés par les ménages. Le rayon épicerie salée voit ses ventes chuter de 18,3% sur un an la dernière semaine de mars 2023, et ce n’est pas le pire. Les ventes de féculents fondent (-26,4%) et celles d’huiles s’écroulent (-53,1%). Le rayon entretien ou encore le rayon hygiène souffrent également des arbitrages des ménages.
Le chiffre d’affaires des distributeurs… augmente
Si les ménages tentent de faire des économies, force est de constater que ce n’est pas efficace malgré eux. Porté par la hausse des prix liée à l’inflation, ainsi que par l’échec du panier anti-inflation et, semble-t-il, une efficacité très relative du « trimestre anti-inflation », le chiffre d’affaires de la grande distribution évolue dans le sens inverse que celui des volumes écoulés.
L’institut Circana souligne en effet une augmentation du chiffre d’affaires des distributeurs de 7% la dernière semaine de mars 2023, alors même que les ventes s’écroulaient en volume de 9,2%. Les français achètent donc beaucoup moins… mais payent beaucoup plus cher.
L’institut Circana souligne en effet une augmentation du chiffre d’affaires des distributeurs de 7% la dernière semaine de mars 2023, alors même que les ventes s’écroulaient en volume de 9,2%. Les français achètent donc beaucoup moins… mais payent beaucoup plus cher.