Une nouvelle revalorisation automatique du Smic ?
Pixabay/Alewsander-777
Cette augmentation des prix pourrait conduire, selon l’Insee, à une nouvelle revalorisation du Smic. Il s’agirait alors de la troisième en moins d’un an, après la revalorisation survenue au mois d’octobre 2021 pour cause d’inflation élevée, et celle de janvier 2022. Les prix à la consommation de novembre 2021, utilisés pour la revalorisation de janvier 2022, sont les nouveaux prix de référence.
Car la loi est claire : dès lors que l’inflation pour le premier quintile de la population est supérieure à 2% par rapport au mois de référence, le Smic est revalorisé d’autant. En octobre 2021, c’est ce qui était arrivé… et l’Insee estime possible que cela survienne à nouveau dans le courant du deuxième trimestre 2022. Pour les entreprises, qui font face à une forte hausse des prix de production, ce pourrait être un problème, bien que le Smic ne soit pas majoritaire dans les salaires en France.
Car la loi est claire : dès lors que l’inflation pour le premier quintile de la population est supérieure à 2% par rapport au mois de référence, le Smic est revalorisé d’autant. En octobre 2021, c’est ce qui était arrivé… et l’Insee estime possible que cela survienne à nouveau dans le courant du deuxième trimestre 2022. Pour les entreprises, qui font face à une forte hausse des prix de production, ce pourrait être un problème, bien que le Smic ne soit pas majoritaire dans les salaires en France.
Va-t-il falloir renégocier les minimas de branche ?
L’Insee, dans sa note de conjoncture publiée le 16 mars 2022, estime que l’augmentation pourrait être de 32 euros bruts par mois : ce serait le montant minimum. Mais elle pourrait être supérieure comme ce fut le cas en octobre 2021 (35 euros bruts par mois).
Or, cela risque de conduire à la nécessité de nouvelles négociations de branche : les salaires minimums ne peuvent en effet pas être inférieurs au Smic, et une augmentation de 32 euros ou plus pourrait faire dépasser, au Smic, ces minimums.
Sans compter que les entreprises, dont les salariés ne sont pas au Smic mais tout juste au-dessus de celui-ci, devront également s’aligner sur le nouveau salaire minimum qui atteindrait 1.635 euros bruts mensuels pour 35 heures hebdomadaires.
Or, cela risque de conduire à la nécessité de nouvelles négociations de branche : les salaires minimums ne peuvent en effet pas être inférieurs au Smic, et une augmentation de 32 euros ou plus pourrait faire dépasser, au Smic, ces minimums.
Sans compter que les entreprises, dont les salariés ne sont pas au Smic mais tout juste au-dessus de celui-ci, devront également s’aligner sur le nouveau salaire minimum qui atteindrait 1.635 euros bruts mensuels pour 35 heures hebdomadaires.