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« Nous sommes très inquiets » affirment les 380 signataires d’une lettre ouverte à Emmanuel Macron. Une situation qui n’aurait pas attirée plus l’attention que ça s’il ne s’agissait pas de sportifs tricolores de très haut niveau. Parmi eux, on retrouve notamment Teddy Riner, Martin Fourcade, Perinne Laffont, Renaud Lavillenie, Kevin Mayer ou Nikola Karabatic. Publiée sur le site du quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France, la lettre demande que les moyens de l’encadrement public soient conservés. Ils vont jusqu’à estimer qu’il existe un véritable « danger » pour le sport avec le plan annoncé par l’Etat de réduction des effectifs. « L’annonce de la suppression de 1 600 cadres techniques d’Etat d’ici 2022 et la réduction du budget sport pour 2019 sont contradictoires avec l’objectif des performances attendues et désastreuses pour l’héritage qu’on laissera aux nouvelles générations. (…) Nous souhaitons toutes et tous le maintien d’un encadrement public au sein de nos disciplines sportives afin de garantir la réussite de demain lors des prochaines échéances sportives internationales et olympiques pour la France », affirment-ils.
« La révélation d’une lettre de cadrage dans laquelle Matignon demandait fin juillet au ministère des sports la suppression de 1 600 ETP (équivalents temps plein), d’ici 2022, avait mis le feu aux poudres, dans un contexte déjà tendu entre le mouvement sportif et le gouvernement. Depuis, la ministre des sports, Roxana Maracineanu, a promis que les conseillers techniques sportifs (CTS), ces cadres d’Etat travaillant pour les fédérations et visés par le courrier de Matignon, ne perdraient pas leur emploi mais pourraient changer de statut et être désormais pris en charge par les fédérations » contextualise de son côté Le Monde. Avec une baisse prévisionnelle de 30 millions d’euros pour le budget du ministère des Sports en 2019, la loi de finances de l’année prochaine ne fait que conforter l’impression des sportifs.
« La révélation d’une lettre de cadrage dans laquelle Matignon demandait fin juillet au ministère des sports la suppression de 1 600 ETP (équivalents temps plein), d’ici 2022, avait mis le feu aux poudres, dans un contexte déjà tendu entre le mouvement sportif et le gouvernement. Depuis, la ministre des sports, Roxana Maracineanu, a promis que les conseillers techniques sportifs (CTS), ces cadres d’Etat travaillant pour les fédérations et visés par le courrier de Matignon, ne perdraient pas leur emploi mais pourraient changer de statut et être désormais pris en charge par les fédérations » contextualise de son côté Le Monde. Avec une baisse prévisionnelle de 30 millions d’euros pour le budget du ministère des Sports en 2019, la loi de finances de l’année prochaine ne fait que conforter l’impression des sportifs.