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Microsoft n’est pas David face au Goliath que serait Google, mais tout de même. Dans la course au développement d’une intelligence artificielle destinée au grand public, le premier semblait être un outsider par rapport au second. Et pourtant, avec ChatGPT, Micosoft a pris une sérieuse longueur d’avance. Une situation qu’analyse avec justesse le site spécialisé 01Net.
« Fort d’un investissement colossal dans OpenAI, Microsoft a intégré GPT-3.5, le modèle linguistique derrière ChatGPT, à son moteur de recherche Bing. L’éditeur a également incorporé l’intelligence artificielle générative à son navigateur web, Edge. Microsoft prévoit d’en faire de même avec la suite Office. La firme a confirmé son intention d’intégrer la technologie d’OpenAI dans Word, Outlook ou encore Powerpoint. En affichant des ambitions démesurées, Microsoft a pris la tête de la course à l’intelligence artificielle » explique le site spécialisé.
Et d’ajouter que, « Pris de court par ChatGPT, Google a tenté de répondre à la menace représentée par l’IA. Le géant de Mountain View a dévoilé dans la précipitation son alternative, baptisée Bard. Basé sur LaMDA, un puissant modèle de langage mis au point par Google il y a des années, le chatbot n’est pas parvenu à susciter l’enthousiasme. Ce lancement dans l’urgence, jalonné de gaffes, n’a pas convaincu les employés de Google ni les investisseurs. Alors que le déploiement de Bard se fait encore attendre, Google semble un peu largué par rapport à ses concurrents. »
Le Wall Street Journal est revenu sur ce retard relatif pris par Google et l’explique, s’appuyant sur des spécialistes, par de mauvais choix stratégiques. Et notamment le rejet d’approches plus ludiques et grand publics de l’IA. « A contrario de Google, Microsoft paraît parfois avancer avec précipitation sur le terrain de l’intelligence artificielle. Depuis le lancement du nouveau Bing, l’entreprise a plusieurs fois été contrainte d’ajouter des limites à Prometheus, la version de ChatGPT incorporée dans le moteur de recherche. Pour éviter que le chatbot ne déraille, proférant insultes et menaces, Microsoft a limité chaque conversation à un maximum de six questions. Un nouveau bouton, permettant d’ajuster la personnalité du chatbot, a aussi été ajouté. Plutôt que de tester longuement le chatbot en laboratoires, Microsoft a préféré le mettre en contact avec les internautes, tout en étant conscient de ses dérives », relève 01 Net.
Retrouver ici en intégralité l’article de « 01Net »
« Fort d’un investissement colossal dans OpenAI, Microsoft a intégré GPT-3.5, le modèle linguistique derrière ChatGPT, à son moteur de recherche Bing. L’éditeur a également incorporé l’intelligence artificielle générative à son navigateur web, Edge. Microsoft prévoit d’en faire de même avec la suite Office. La firme a confirmé son intention d’intégrer la technologie d’OpenAI dans Word, Outlook ou encore Powerpoint. En affichant des ambitions démesurées, Microsoft a pris la tête de la course à l’intelligence artificielle » explique le site spécialisé.
Et d’ajouter que, « Pris de court par ChatGPT, Google a tenté de répondre à la menace représentée par l’IA. Le géant de Mountain View a dévoilé dans la précipitation son alternative, baptisée Bard. Basé sur LaMDA, un puissant modèle de langage mis au point par Google il y a des années, le chatbot n’est pas parvenu à susciter l’enthousiasme. Ce lancement dans l’urgence, jalonné de gaffes, n’a pas convaincu les employés de Google ni les investisseurs. Alors que le déploiement de Bard se fait encore attendre, Google semble un peu largué par rapport à ses concurrents. »
Le Wall Street Journal est revenu sur ce retard relatif pris par Google et l’explique, s’appuyant sur des spécialistes, par de mauvais choix stratégiques. Et notamment le rejet d’approches plus ludiques et grand publics de l’IA. « A contrario de Google, Microsoft paraît parfois avancer avec précipitation sur le terrain de l’intelligence artificielle. Depuis le lancement du nouveau Bing, l’entreprise a plusieurs fois été contrainte d’ajouter des limites à Prometheus, la version de ChatGPT incorporée dans le moteur de recherche. Pour éviter que le chatbot ne déraille, proférant insultes et menaces, Microsoft a limité chaque conversation à un maximum de six questions. Un nouveau bouton, permettant d’ajuster la personnalité du chatbot, a aussi été ajouté. Plutôt que de tester longuement le chatbot en laboratoires, Microsoft a préféré le mettre en contact avec les internautes, tout en étant conscient de ses dérives », relève 01 Net.
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