Interdiction des microplastiques dans les cosmétiques






3 Mai 2023

L'Union Européenne a voté pour limiter l'utilisation des microplastiques dans les produits du quotidien, y compris les cosmétiques. Cette décision apporte des bienfaits pour les consommateurs et l'environnement.


Des cosmétiques plus respectueux de la santé et de la planète

Le 30 août 2022, la Commission européenne a présenté un projet pour restreindre les microplastiques. Cette mesure protège l'environnement et les consommateurs en réduisant les risques liés à ces particules persistantes. Ces minuscules particules polluent notre environnement et mettent en danger les écosystèmes. Elles sont si petites qu'elles sont quasiment impossibles à éliminer.

Le nouveau règlement, qui vient modifier la réglementation REACH, s'attaque aux microplastiques synthétiques dans les terrains de sport synthétiques, certains cosmétiques, détergents et pesticides. Les polymères naturels, dégradables et solubles, ne sont pas visés par cette législation.

L'interdiction des microplastiques dans certains cosmétiques offre aux consommateurs des produits plus respectueux de leur santé et de l'environnement. Les fabricants devront chercher des alternatives durables et moins polluantes pour remplacer ces particules synthétiques.

Des délais pour une transition en douceur

Outre les cosmétiques, les terrains de sport synthétiques, les détergents et les pesticides seront également soumis à cette réglementation. Les consommateurs pourront ainsi profiter de produits plus écologiques et sans microplastiques.

Les fabricants bénéficieront de délais pour s'adapter aux nouvelles règles et proposer des alternatives aux microplastiques. Ces délais varient de six ans pour les terrains de sport et les contenants de parfum, à cinq ans pour les détergents et certains pesticides, et douze ans pour certains produits de maquillage sans rinçage, comme les rouges à lèvres et les vernis à ongles.

Après le vote favorable du 26 avril 2023 du Comité REACH de l'Union Européenne, le Parlement européen et le Conseil de l'UE examineront le projet pendant trois mois. Les ONG environnementales soutiennent cette mesure, bien qu'elles souhaiteraient des délais plus courts pour une transition rapide.