Toute la frontière entre l’Italie et la France concernée
Pixabay/StockSnap
Le ministre de la Santé italien Roberto Speranza a annoncé sur Twitter le 21 septembre 2020 que les ressortissants français devront présenter un test Covid-19 négatif pour se rendre sur le territoire italien. Une mesure qui ne concerne, pour l’instant, que les personnes en provenance des « zones rouges » mais qui, dans le cas des relations franco-italiennes, n’est pas anodin. En effet, l’ensemble des régions françaises limitrophes avec l’Italie, soit la région PACA et l’Auvergne-Rhone-Alpes, sont en « zone rouge » du fait de la circulation du virus.
Comme c’est le cas pour les restrictions annoncées par la Belgique à la mi-septembre 2020, les frontaliers, donc les travailleurs français se rendant dans un autre pays pour leur travail, sont exemptés.
Comme c’est le cas pour les restrictions annoncées par la Belgique à la mi-septembre 2020, les frontaliers, donc les travailleurs français se rendant dans un autre pays pour leur travail, sont exemptés.
La France inquiète ses voisins européens
Les régions françaises concernées par l’obligation de présenter un test Covid-19 négatif, de type moléculaire ou sérologique, sont les suivantes, en plus des deux sus-mentionnées : l'Île-de-France, la Corse, la Nouvelle-Aquitaine, l'Occitanie et les Hauts-de-France. Une liste qui devrait s’allonger à mesure que des régions sont à leur tour placées en « zone rouge ».
D’une manière générale, la circulation du virus en France inquiète de plus en plus : l’Hexagone enregistre régulièrement plus de 10.000 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, alors que l’Italie n’en a enregistré qu’environ 2.000 par jour en moyenne depuis début septembre 2020. S’il est vrai que la France réalise plus de tests que son voisin, la différence du nombre de tests ne peut être la seule raison de l’écart entre les deux pays.
D’une manière générale, la circulation du virus en France inquiète de plus en plus : l’Hexagone enregistre régulièrement plus de 10.000 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, alors que l’Italie n’en a enregistré qu’environ 2.000 par jour en moyenne depuis début septembre 2020. S’il est vrai que la France réalise plus de tests que son voisin, la différence du nombre de tests ne peut être la seule raison de l’écart entre les deux pays.