Mario Draghi va devoir former un gouvernement
La démission de Giuseppe Conte du poste de Premier ministre a conduit l’Italie à se retrouver dans une crise politique majeure et, surtout, sans gouvernement… alors que la pandémie de Covid-19 continue de contaminer plusieurs milliers de personnes dans le pays chaque jour. Face à la difficulté, pour les divers pays, de trouver un terrain d’entente, Sergio Mattarella, le président, a donc convoqué mercredi 3 février 2021 Mario Draghi, surnommé « Super Mario ».
Ce dernier a accepté la tâche plutôt complexe, pour ne pas dire quasiment impossible, de former un gouvernement qui puisse travailler sur la crise sanitaire et, surtout, économique, alors que les partis politiques italiens jouent de plus en plus la carte d’une opposition dure les uns contre les autres.
Ce dernier a accepté la tâche plutôt complexe, pour ne pas dire quasiment impossible, de former un gouvernement qui puisse travailler sur la crise sanitaire et, surtout, économique, alors que les partis politiques italiens jouent de plus en plus la carte d’une opposition dure les uns contre les autres.
Un futur Premier ministre… en dehors des partis ?
La stratégie de Sergio Mattarella pourrait toutefois être la bonne, bien que déjà quelques voix, surtout à l’extrême droite, ont annoncé qu’ils ne participeront pas au gouvernement. Mario Draghi n’est en effet pas officiellement associé à un parti ni même une couleur politique : sur Google Italie, d’ailleurs, après l’annonce de la convocation une des recherches les plus réalisées était celle de savoir si Mario Draghi était de droite ou de gauche. Les Italiens eux-mêmes ne le savent pas.
Car Draghi est plutôt un technicien : gouverneur de la banque d’Italie entre 2006 et 2011, il a ensuite pris la tête de la Banque Centrale européenne en 2011, après la crise économique de 2009, mandat durant lequel il a acquis le surnom de « sauveur de l’euro » et qui se termine fin octobre 2019. Mais, durant sa carrière, il n’a jamais eu de mandat purement politique.
Car Draghi est plutôt un technicien : gouverneur de la banque d’Italie entre 2006 et 2011, il a ensuite pris la tête de la Banque Centrale européenne en 2011, après la crise économique de 2009, mandat durant lequel il a acquis le surnom de « sauveur de l’euro » et qui se termine fin octobre 2019. Mais, durant sa carrière, il n’a jamais eu de mandat purement politique.