Les frais liés aux contrats peuvent réduire les gains à néant
Lors de sa conférence annuelle, qui s’est tenue le 5 décembre 2022, l’ACPR est revenue sur une critique qu’elle avait déjà faite au secteur bancaire et assurantiel au sujet des frais de gestion et d’entrée des contrats d’assurance-vie. En mai 2022, l’autorité regrettait en effet le coût de ces frais qui ont pour conséquence de faire perdre de l’argent aux épargnants qui ne garderaient pas les contrats longtemps.
Ces frais, payés à l’ouverture du contrat ou encore à chaque versement, réduisent le rendement final du contrat. Or, avec les taux de rendement bas des fonds euro de ces dernières années, ils s’avèrent « pénalisants si les clients sont contraints de racheter rapidement leur contrat ». Les contrats d’assurance-vie, à l’opposé des livrets d’épargne, se destinent en effet à une épargne de moyen-long terme.
Ces frais, payés à l’ouverture du contrat ou encore à chaque versement, réduisent le rendement final du contrat. Or, avec les taux de rendement bas des fonds euro de ces dernières années, ils s’avèrent « pénalisants si les clients sont contraints de racheter rapidement leur contrat ». Les contrats d’assurance-vie, à l’opposé des livrets d’épargne, se destinent en effet à une épargne de moyen-long terme.
Plus de transparence nécessaire dans le secteur
Si les frais ne sont pas critiqués en eux-mêmes, Jean-Paul Faugère, vice-présidente de l’ACPR, demande une nouvelle fois « une double exigence, de transparence et d’autoévaluation » aux acteurs du secteur. Objectif : que les épargnants sachent exactement ce qu’implique une assurance-vie, et qu’ils comprennent qu’ils peuvent perdre de l’argent selon certaines conditions.
« L'accumulation de frais élevés peut dans certains cas amputer toute espérance de rendement », a expliqué M. Faugère. L’ACPR pourrait être amenée à faire des recommandations plus précises début 2023, sur fond de hausse des taux et donc de retour de l’intérêt des Français pour ces contrats particuliers.
« L'accumulation de frais élevés peut dans certains cas amputer toute espérance de rendement », a expliqué M. Faugère. L’ACPR pourrait être amenée à faire des recommandations plus précises début 2023, sur fond de hausse des taux et donc de retour de l’intérêt des Français pour ces contrats particuliers.