Politique
Les problèmes de la fibre optique
La fibre optique, malgré ses avantages indéniables tels que le débit rapide, la latence quasi inexistante et la stabilité du réseau, a vu son image ternie par des incidents répétitifs. Les raccordements hasardeux et les câbles débranchés sont parmi les problèmes les plus courants. En 2022, une baisse du nombre de nouveaux abonnements a été enregistrée, passant de 4 millions en 2021 à 3,6 millions. Cette baisse est attribuée à la mauvaise presse que la fibre a reçue en raison de ces incidents.
Pour remédier à cette situation, l'ARCEP a annoncé le lancement d'une carte spécifiant les réseaux fibre sur lesquels les incidents sont les plus fréquents. Cette carte, qui sera disponible dès la première semaine de juillet 2023, permettra aux clients de se renseigner sur les pannes réseau. Elle couvrira à la fois les Réseaux d'Initiative Publique (RIP) et les réseaux des grands opérateurs.
Pour remédier à cette situation, l'ARCEP a annoncé le lancement d'une carte spécifiant les réseaux fibre sur lesquels les incidents sont les plus fréquents. Cette carte, qui sera disponible dès la première semaine de juillet 2023, permettra aux clients de se renseigner sur les pannes réseau. Elle couvrira à la fois les Réseaux d'Initiative Publique (RIP) et les réseaux des grands opérateurs.
Le « name and shame » pour dénoncer les mauvais élèves
Selon les données collectées par l'ARCEP depuis 2021, certains réseaux concentrent de nombreux dysfonctionnements. Par exemple, 2% du parc des lignes en fibre optique, principalement situées en Île-de-France, connaissent des taux de panne de 10 à 50 fois supérieurs à la moyenne nationale.
Cette initiative de l'ARCEP, connue sous le nom de « name and shame », pourrait avoir des conséquences significatives pour les opérateurs. En effet, ceux qui sont cités comme ayant le taux de panne le plus élevé pourraient subir une pression accrue pour améliorer leur service. Par exemple, le groupe Altitude et XPFibre, une filiale de SFR, ont été cités comme ayant des taux de panne significativement plus élevés que la moyenne.
Cette initiative de l'ARCEP, connue sous le nom de « name and shame », pourrait avoir des conséquences significatives pour les opérateurs. En effet, ceux qui sont cités comme ayant le taux de panne le plus élevé pourraient subir une pression accrue pour améliorer leur service. Par exemple, le groupe Altitude et XPFibre, une filiale de SFR, ont été cités comme ayant des taux de panne significativement plus élevés que la moyenne.