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Payé par ceux-là mêmes qui sont soupçonnés d’avoir commandités le meurtre de leur père. « Les enfants du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, assassiné à Istanbul le 2 octobre, ont chacun reçu en compensation des maisons de plusieurs millions de dollars et perçoivent chaque mois des milliers de dollars des autorités saoudiennes, écrit lundi le Washington Post. Selon le journal, auquel contribuait Khashoggi, les maisons en question sont situées à Djeddah (ouest de l’Arabie saoudite), dans un même complexe résidentiel, et vaudraient jusqu’à quatre millions de dollars chacune. A cela s’ajoutent des versements mensuels à chacun des quatre enfants supérieurs à 10.000 dollars, poursuit le journal qui fait référence à des responsables saoudiens, ancien et actuel, ainsi qu’à des proches de la famille » rapporte 20 Minutes .
D’autres sommes pourraient être versées à la conclusion des procès des suspects du meurtre dans les prochains mois. « Après avoir nié le meurtre, l’Arabie saoudite a évoqué une opération menée par des éléments « hors de contrôle » et qui aurait dégénéré. Le procès de onze suspects s’est ouvert en début d’année devant la justice saoudienne, le procureur général a requis la peine de mort contre cinq d’entre eux. Mais des zones d’ombre persistent, à commencer par le rôle du puissant prince héritier Mohammed ben Salmane (« MBS »), considéré comme « responsable » du meurtre par le Sénat américain » rappelle le quotidien gratuit.
Quelques jours après le meurtre, la photo d’un des enfants de Jamal Khashoggi reçu par le prince MBS avait fait le tour du monde. La poignée de main entre l’orphelin et celui qui vouait une haine tenace à son défunt père. Si les compensations financières sont présentées comme faisant partie des traditions du pays, le pouvoir va devoir marcher sur des œufs pour en dire plus sur ce qu’il s’est passé sans prendre le risque d’être définitivement tenu responsable. A l’heure actuelle, la famille de Khashoggi ne sait toujours pas ce que ses bourreaux ont fait de sa dépouille.
D’autres sommes pourraient être versées à la conclusion des procès des suspects du meurtre dans les prochains mois. « Après avoir nié le meurtre, l’Arabie saoudite a évoqué une opération menée par des éléments « hors de contrôle » et qui aurait dégénéré. Le procès de onze suspects s’est ouvert en début d’année devant la justice saoudienne, le procureur général a requis la peine de mort contre cinq d’entre eux. Mais des zones d’ombre persistent, à commencer par le rôle du puissant prince héritier Mohammed ben Salmane (« MBS »), considéré comme « responsable » du meurtre par le Sénat américain » rappelle le quotidien gratuit.
Quelques jours après le meurtre, la photo d’un des enfants de Jamal Khashoggi reçu par le prince MBS avait fait le tour du monde. La poignée de main entre l’orphelin et celui qui vouait une haine tenace à son défunt père. Si les compensations financières sont présentées comme faisant partie des traditions du pays, le pouvoir va devoir marcher sur des œufs pour en dire plus sur ce qu’il s’est passé sans prendre le risque d’être définitivement tenu responsable. A l’heure actuelle, la famille de Khashoggi ne sait toujours pas ce que ses bourreaux ont fait de sa dépouille.