L’éco-anxiété est désormais généralisée
Bien que 8 Français sur 10 déclarent s’inquiéter pour le climat et pour le futur, le rapport du CESE indique une différence notable entre les sexes en matière d'éco-anxiété : 86% des femmes expriment des inquiétudes pour l'avenir de la planète, contre 74% des hommes.
Pour autant, alors que la lutte en faveur du climat est très marquée par des personnalités très jeunes, Greta Thumberg en premier lieu, l'âge n'est pas un facteur déterminant dans le ressenti de l'éco-anxiété. Le rapport du CESE révèle que jeunes et moins jeunes partagent une vision similaire sur cette question, démontrant ainsi que l'éco-anxiété traverse toutes les générations.
Pour autant, alors que la lutte en faveur du climat est très marquée par des personnalités très jeunes, Greta Thumberg en premier lieu, l'âge n'est pas un facteur déterminant dans le ressenti de l'éco-anxiété. Le rapport du CESE révèle que jeunes et moins jeunes partagent une vision similaire sur cette question, démontrant ainsi que l'éco-anxiété traverse toutes les générations.
Les Français veulent agir… mais ne peuvent pas
L’inaction n’est pas dans le programme des Français. 80% des interrogés affirment vouloir réduire leur impact environnemental. Les actions privilégiées telles que le recyclage et l'achat de produits de seconde main sont plébiscitées par 90% des sondés. Quant à la baisse du chauffage en hiver, bien que moins populaire, elle reste une mesure considérée par 79% des personnes.
Mais le rapport met en lumière un obstacle majeur à l'action écologique : le budget. Ce qui n’est pas étonnant alors que l’inflation frappe de plein fouet la France depuis la fin de la crise de la Covid-19 et le début de la guerre en Ukraine. Plus d'un tiers des sondés (37%) considèrent leur situation financière comme un frein à l'adoption de comportements plus respectueux de l'environnement.
L'achat d'une voiture électrique, par exemple, est cité comme l'action la moins envisageable, avec 65% des personnes interrogées ne prévoyant pas cet achat. Une situation qui pourrait se résoudre avec le lancement en 2024 du leasing à 100 euros par le gouvernement.
Mais le rapport met en lumière un obstacle majeur à l'action écologique : le budget. Ce qui n’est pas étonnant alors que l’inflation frappe de plein fouet la France depuis la fin de la crise de la Covid-19 et le début de la guerre en Ukraine. Plus d'un tiers des sondés (37%) considèrent leur situation financière comme un frein à l'adoption de comportements plus respectueux de l'environnement.
L'achat d'une voiture électrique, par exemple, est cité comme l'action la moins envisageable, avec 65% des personnes interrogées ne prévoyant pas cet achat. Une situation qui pourrait se résoudre avec le lancement en 2024 du leasing à 100 euros par le gouvernement.