Un niveau jamais atteint depuis 2008
Mercredi 6 octobre 2021, l’Insee a publié une note sur l’état de la conjoncture française indiquant que le taux de chômage atteindrait 7,6% de la population française active aux troisième et quatrième trimestres 2021, soit le taux le plus bas depuis 2008. Pour avoir la confirmation de ce chiffre, il faudra attendre les résultats définitifs qui devraient être établis le 19 novembre 2021. En comparaison, avant la pandémie et la crise économique, c’est-à-dire au troisième trimestre 2019, le taux de chômage était à 8,5%, soit à un point de plus que les prévisions pour le troisième semestre 2021, soit deux ans après.
Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l’Insee, a déclaré lors d’une conférence de presse que cette « prévision ne comporte pas énormément d'incertitudes ». « On s’attend sur le marché du travail à une nette baisse du taux de chômage dès l’automne, dès le troisième trimestre, car il y a un fort rebond de l’emploi salarié », a-t-il expliqué. Le taux de chômage devrait ainsi retrouver « son rythme tendanciel de baisse observé avant la crise ».
Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l’Insee, a déclaré lors d’une conférence de presse que cette « prévision ne comporte pas énormément d'incertitudes ». « On s’attend sur le marché du travail à une nette baisse du taux de chômage dès l’automne, dès le troisième trimestre, car il y a un fort rebond de l’emploi salarié », a-t-il expliqué. Le taux de chômage devrait ainsi retrouver « son rythme tendanciel de baisse observé avant la crise ».
Ralentissement de la création d’emploi
« Le rythme des créations ralentirait quelque peu d’ici la fin de l’année, mais au total, environ 500 000 créations nettes d’emplois salariés succéderaient aux quelque 300 000 destructions nettes enregistrées en 2020 », explique l’Insee dans la note de conjoncture. Entre fin juin et fin décembre 2021, ce sont un total de 76.000 emplois salariés qui vont être créés selon l’Institut. Soit 56.000 au troisième trimestre 2021 et 20.000 au quatrième trimestre 2021.
Le plus grand risque sur la reprise française est la flambée des prix de l’énergie qui joue un grand rôle dans le taux d’inflation en France. Celui-ci devrait rester « un peu supérieure à 2 % jusqu’en décembre » 2021 estime l’Insee. Après une baisse de 8% de la croissance en 2020, l’Insee maintient sa prévision de croissance pour 2021, soit une augmentation de 6,25%.
Le plus grand risque sur la reprise française est la flambée des prix de l’énergie qui joue un grand rôle dans le taux d’inflation en France. Celui-ci devrait rester « un peu supérieure à 2 % jusqu’en décembre » 2021 estime l’Insee. Après une baisse de 8% de la croissance en 2020, l’Insee maintient sa prévision de croissance pour 2021, soit une augmentation de 6,25%.