Les autotests ne sont que des « dispositifs médicaux »
Pixabay/Alexandra_Koch
Contrairement à la France, où les autotests de dépistage de la Covid-19 sont disponibles depuis le 12 avril 2021, les Italiens n’y ont pas encore accès et ne pourront s’en procurer avant le début du mois de mai 2021. Toutefois, il leur sera beaucoup plus simple de les acheter qu’en Hexagone.
Le ministère de la Santé italien a en effet donné la qualification de « dispositif médical » aux tests de dépistage maison qui seront distribués par l’entreprise autrichienne Technomed. Ainsi faisant, la vente devient libre, comme c’est le cas pour le gel hydroalcoolique ou encore les masques de protection. Tous les magasins qui veulent en vendre le pourront, y compris les bars ou encore les aires d’autoroute. Le gouvernement espère ainsi un accès massif aux tests, ce qui pourrait permettre d’encore mieux contrôler la pandémie dans le pays qui plafonne sous les 15.000 cas confirmés par jour, moitié moins qu’en France.
Le ministère de la Santé italien a en effet donné la qualification de « dispositif médical » aux tests de dépistage maison qui seront distribués par l’entreprise autrichienne Technomed. Ainsi faisant, la vente devient libre, comme c’est le cas pour le gel hydroalcoolique ou encore les masques de protection. Tous les magasins qui veulent en vendre le pourront, y compris les bars ou encore les aires d’autoroute. Le gouvernement espère ainsi un accès massif aux tests, ce qui pourrait permettre d’encore mieux contrôler la pandémie dans le pays qui plafonne sous les 15.000 cas confirmés par jour, moitié moins qu’en France.
La même stratégie qu’en Allemagne
L’Italie semble suivre, voire étendre, la stratégie de distribution pour laquelle a opté l’Allemagne, où les tests de dépistage maison sont disponibles en supermarché. Le succès a été tel que la rupture de stock, outre-Rhin, a été quasiment immédiate le premier jour de vente.
Inversement, en France, le secteur de la grande distribution n’a pas reçu l’autorisation de vendre les autotests, qui ne sont accessibles qu’en pharmacie. Une décision critiquée, mais le ministère de la Santé estime nécessaires des explications sur la procédure de prélèvement de la part de pharmaciens. La bonne réalisation de la procédure, malgré tout technique, est une condition sinequanone d’un test réalisé avec succès, et donc d’un diagnostic réussi, alors que les autotests sont déjà considérés comme étant moins fiables que les tests PCR et antigéniques.
Inversement, en France, le secteur de la grande distribution n’a pas reçu l’autorisation de vendre les autotests, qui ne sont accessibles qu’en pharmacie. Une décision critiquée, mais le ministère de la Santé estime nécessaires des explications sur la procédure de prélèvement de la part de pharmaciens. La bonne réalisation de la procédure, malgré tout technique, est une condition sinequanone d’un test réalisé avec succès, et donc d’un diagnostic réussi, alors que les autotests sont déjà considérés comme étant moins fiables que les tests PCR et antigéniques.