Creative Commons - Pixabay
De la royauté et de la concorde : voilà le message que les exécutifs britannique et européen ont voulu faire passer. « Lundi 27 février, depuis l’hôtel de ville de Windsor (dans le Berkshire), à un jet de pierre du vénérable château royal, le premier ministre britannique, Rishi Sunak, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, tout sourire et visiblement complices, ont annoncé le « cadre de Windsor », une révision très substantielle du protocole nord-irlandais » raconte Le Monde .
Le quotidien publie un récit précis des rencontres entre les deux pouvoirs politiques à l’occasion des discussions historiques sur les nouvelles relations post-Brexit. « Négocié par Boris Johnson fin 2019, le protocole constituait une partie cruciale du traité du Brexit régissant le sort spécial réservé à l’Irlande du Nord, mais il était rejeté par les unionistes de la province (fidèles à l’appartenance au Royaume-Uni), qui le vivaient comme une atteinte à leur identité britannique parce qu’il instituait une frontière douanière en mer d’Irlande. Ce texte polluait depuis trois ans les relations entre Londres et Bruxelles » appuie l’article, signé par les correspondants du journal à Bruxelles et à Londres.
L’Irlande du Nord sort rassurée de cette perspective d’accord. Le pays garde ses liens avec le Royaume Uni et sa place en tant que membre à part entière de l’Union européenne. « Le cadre de Windsor allège drastiquement les contrôles douaniers sur les biens destinés uniquement au marché nord-irlandais et commercialisés par des acteurs de « confiance ». Sur les produits sanitaires et phytosanitaires, ils seront ramenés à 5 % de ce qui était initialement envisagé. Seules les marchandises dont la destination finale est la République d’Irlande – à l’intérieur, donc, du marché unique européen – seront soumises à des contrôles significatifs » lit-on plus loin.
Lire en intégralité l’article du « Monde »
Le quotidien publie un récit précis des rencontres entre les deux pouvoirs politiques à l’occasion des discussions historiques sur les nouvelles relations post-Brexit. « Négocié par Boris Johnson fin 2019, le protocole constituait une partie cruciale du traité du Brexit régissant le sort spécial réservé à l’Irlande du Nord, mais il était rejeté par les unionistes de la province (fidèles à l’appartenance au Royaume-Uni), qui le vivaient comme une atteinte à leur identité britannique parce qu’il instituait une frontière douanière en mer d’Irlande. Ce texte polluait depuis trois ans les relations entre Londres et Bruxelles » appuie l’article, signé par les correspondants du journal à Bruxelles et à Londres.
L’Irlande du Nord sort rassurée de cette perspective d’accord. Le pays garde ses liens avec le Royaume Uni et sa place en tant que membre à part entière de l’Union européenne. « Le cadre de Windsor allège drastiquement les contrôles douaniers sur les biens destinés uniquement au marché nord-irlandais et commercialisés par des acteurs de « confiance ». Sur les produits sanitaires et phytosanitaires, ils seront ramenés à 5 % de ce qui était initialement envisagé. Seules les marchandises dont la destination finale est la République d’Irlande – à l’intérieur, donc, du marché unique européen – seront soumises à des contrôles significatifs » lit-on plus loin.
Lire en intégralité l’article du « Monde »