Les classes A+ et autres vont disparaître de l’étiquette énergie
pixabay/Stevepb
L’étiquette-énergie a désormais 26 ans : lancée en 1995 par l’Union européenne, elle a traversé tout le début des années 2000 sans réellement connaître de modification majeure. Pourtant, les technologies ont bien évolué, tout comme la prise de conscience de la nécessité d’avoir des produits moins énergivores : les consommateurs font des économies sur leurs factures, la planète se porte mieux.
Et c’est justement l’évolution des technologies qui a contraint, au fil du temps, l’étiquette-énergie à voir apparaître des sous-catégories de la catégorie A : les catégories A+, A++ et A+++. Ainsi, alors qu’en 1995 l’étiquette-énergie sanctionnait la consommation d’une note allant de A à D, désormais cette note va de A+++ à D. Or, pour les clients, ce n’est pas très clair : ils n’ont pas forcément l’impression que le gain énergétique entre A+et A++ est le même qu’entre B et A, par exemple.
Et c’est justement l’évolution des technologies qui a contraint, au fil du temps, l’étiquette-énergie à voir apparaître des sous-catégories de la catégorie A : les catégories A+, A++ et A+++. Ainsi, alors qu’en 1995 l’étiquette-énergie sanctionnait la consommation d’une note allant de A à D, désormais cette note va de A+++ à D. Or, pour les clients, ce n’est pas très clair : ils n’ont pas forcément l’impression que le gain énergétique entre A+et A++ est le même qu’entre B et A, par exemple.
Un classement durci pour la classe A
La nouvelle version de l’étiquette-énergie va donc simplifier la lecture pour le consommateur : les produits seront classés de A à G, selon leur consommation énergétique, A étant la meilleure note. Et ce sera aussi la plus rare, voire inexistante : l’Union européenne a durci les critères pour obtenir une note A au point qu’ils ne correspondent à quasiment aucun produit dans le commerce. Objectif : que les constructeurs redoublent d’efforts pour améliorer la consommation énergétique de leurs produits afin d’obtenir cette qualification.
Quant au déploiement de l’étiquette, il se fera en deux temps : en mars 2021, c’est le gros électroménager qui sera concerné, notamment les lave-linge, les lave-vaisselle ou encore les frigos et les télévisions. Et dès septembre 2021, ce seront les ampoules qui bénéficieront de la nouvelle étiquette-énergie.
Quant au déploiement de l’étiquette, il se fera en deux temps : en mars 2021, c’est le gros électroménager qui sera concerné, notamment les lave-linge, les lave-vaisselle ou encore les frigos et les télévisions. Et dès septembre 2021, ce seront les ampoules qui bénéficieront de la nouvelle étiquette-énergie.