Croissance : révision à la baisse pour 2022, à la hausse pour 2023
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Les projections macroéconomiques de la Banque de France offrent des nouvelles mitigées pour les deux années à venir, 2022 et 2023, sur le plan de la croissance en France. Les pénuries et la pandémie continueront de peser sur la croissance 2022 qui, si elle reste élevée à 3,6%, est revue à la baisse de 0,1% par rapport aux estimations précédentes.
Inversement, la Banque de France voit du mieux pour 2023, anticipant, comme de nombreux analystes, la fin des pénuries : la croissance est revue à la hausse, la banque de France annonçant 2,2% pour 2023, contre 1,8% précédemment. Pour 2024, la situation devrait revenir à la normale avec 1,4% de croissance, soit un niveau inférieur à celui de 2019 (1,8%).
Inversement, la Banque de France voit du mieux pour 2023, anticipant, comme de nombreux analystes, la fin des pénuries : la croissance est revue à la hausse, la banque de France annonçant 2,2% pour 2023, contre 1,8% précédemment. Pour 2024, la situation devrait revenir à la normale avec 1,4% de croissance, soit un niveau inférieur à celui de 2019 (1,8%).
L’inflation restera très élevée en 2022
Sur le front de la hausse des prix à la consommation, par contre, les ménages devront composer avec une inflation toujours très élevée, supérieure en 2022 à celle de 2021. L’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH) est attendu à 2,5% sur un an en 2022, contre 2,1% en 2021. La hausse se remarque également pour l’IPCH hors énergie et alimentation qui atteindra 1,8% en 2022 selon la BdF, contre 1,3% en 2021. Par la suite, l’inflation devrait retomber à des niveaux proches des 2% prévus par la BCE, à 1,5% pour 2023 (1,7% hors alimentation et énergie) et 1,6% en 2024.
Le taux de chômage (selon le BIT), de son côté, va peu évoluer mais devrait être en baisse et passer de 8% en 2021 à 7,7% en 2024.
Le taux de chômage (selon le BIT), de son côté, va peu évoluer mais devrait être en baisse et passer de 8% en 2021 à 7,7% en 2024.