Les TER s’ouvrent progressivement à la concurrence
Les régions continuent d’ouvrir progressivement leurs lignes de transport express régional ou TER à la concurrence. Cinq régions ont déjà lancé la valse des appels d’offres et d’autres, menées par leurs élus régionaux fraîchement réélus en juin 2021, se lancent dans le processus. D’ici 2023, toutes les régions, y compris celles réticentes à l’ouverture à la concurrence, devront avoir lancé un ou plusieurs appels d’offres.
En tête du processus, les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur, Grand-Est, Hauts-de-France, Ile-de-France et Pays-de-la-Loire ont déjà lancé plusieurs appels d’offres auprès d’exploitants français mais aussi allemands, espagnols et italiens. La SNCF pourra bien entendu tenter de gagner à nouveau les contrats qui autrefois étaient les siens. La région PACA qui est la plus avancée devrait donner les résultats de deux de ses appels d’offres en octobre 2021. Ces appels d’offres concernent la ligne Marseille-Toulon-Nice et le réseau de TER autour de Nice.
En tête du processus, les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur, Grand-Est, Hauts-de-France, Ile-de-France et Pays-de-la-Loire ont déjà lancé plusieurs appels d’offres auprès d’exploitants français mais aussi allemands, espagnols et italiens. La SNCF pourra bien entendu tenter de gagner à nouveau les contrats qui autrefois étaient les siens. La région PACA qui est la plus avancée devrait donner les résultats de deux de ses appels d’offres en octobre 2021. Ces appels d’offres concernent la ligne Marseille-Toulon-Nice et le réseau de TER autour de Nice.
La SNCF entend se battre pour conserver ses contrats
Si les résultats des différents appels d’offres déjà lancés doivent être annoncés dès la fin de l’année 2021, la mise en circulation des nouveaux TER prendra plus de temps. Les premiers trains circuleront fin 2024 en PACA, fin 2023 dans les Hauts-de-France et jusqu’à fin 2032 pour l’Ile-de-France. Des délais longs pour laisser le temps aux nouveaux exploitants de se doter de trains et d’infrastructures.
La SNCF, mise en danger par cette ouverture à la concurrence, entend bien se battre et conserver le maximum de contrats. Son PDG, Jean-Pierre Farandou explique « la SNCF sera partout. On va se battre sur chaque appel d’offres. »
La SNCF, mise en danger par cette ouverture à la concurrence, entend bien se battre et conserver le maximum de contrats. Son PDG, Jean-Pierre Farandou explique « la SNCF sera partout. On va se battre sur chaque appel d’offres. »