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Notre-Dame de Chartres a décidé de jouer le jeu, et le ministère s’en réjoui. « La DRAC se réjouit de contribuer, par le prêt d'un objet du trésor de Notre-Dame de Chartres, à la toute prochaine exposition du château d'Ecouen consacrée à l'héraldique dans la France de la Renaissance. Réalisée sous le commissariat scientifique de Thierry Crépin-Leblond, directeur du musée national de la Renaissance, Laurent Hablot, directeur d'études à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes et Anne Ritz-Guilbert, chercheur au Centre de Recherche de l'Ecole du Louvre, elle sera présentée du 19 octobre prochain au 6 février 2023, sous le titre suivant : « Le blason des temps nouveaux. Signes, emblèmes et couleurs dans la France de la Renaissance » » explique le ministère de la Culture par communiqué.
C’est grâce aux différents prêts que les expositions éphémères parviennent à rassembler des œuvres cohérentes avec le thème retenu. L’accord des différents propriétaires ou gestionnaires est donc capital. « Parmi la centaine d'oeuvres qui seront présentées, provenant d'illustres institutions (musée du Louvre, musée de Cluny, Château de Fontainebleau, Cité de la céramique, Petit Palais, musée de l'Armée, musée des Beaux-Arts de Lyon...), sera exposée une rare navette à encens constituée d'une coquille de nautile en nacre, enchâssée dans une monture d'orfèvrerie en argent doré. Probable remploi d'un objet profane (nef de table), la partie haute arbore l'aspect d'une nef munie de ses agrès et châteaux d'avant et d'arrière, précédée d'une tête de dragon en guise de figure de proue. Le pied de ce précieux objet est orné d'un décor Renaissance de candélabres, rinceaux et arabesques séparés par quatre dauphins. Sur le dessus du pied, deux anges en ronde-bosse, désormais dépourvus d'ailes, portent les armoiries du donateur traversées d'une crosse dont ne demeure plus que la hampe. » poursuit le communiqué. L’objet a été offert en 1540 à la cathédrale, un saut dans l’histoire qui correspond à la promesse de l’exposition.
C’est grâce aux différents prêts que les expositions éphémères parviennent à rassembler des œuvres cohérentes avec le thème retenu. L’accord des différents propriétaires ou gestionnaires est donc capital. « Parmi la centaine d'oeuvres qui seront présentées, provenant d'illustres institutions (musée du Louvre, musée de Cluny, Château de Fontainebleau, Cité de la céramique, Petit Palais, musée de l'Armée, musée des Beaux-Arts de Lyon...), sera exposée une rare navette à encens constituée d'une coquille de nautile en nacre, enchâssée dans une monture d'orfèvrerie en argent doré. Probable remploi d'un objet profane (nef de table), la partie haute arbore l'aspect d'une nef munie de ses agrès et châteaux d'avant et d'arrière, précédée d'une tête de dragon en guise de figure de proue. Le pied de ce précieux objet est orné d'un décor Renaissance de candélabres, rinceaux et arabesques séparés par quatre dauphins. Sur le dessus du pied, deux anges en ronde-bosse, désormais dépourvus d'ailes, portent les armoiries du donateur traversées d'une crosse dont ne demeure plus que la hampe. » poursuit le communiqué. L’objet a été offert en 1540 à la cathédrale, un saut dans l’histoire qui correspond à la promesse de l’exposition.