Une année 2020 qui commence avec des menaces
C’est surtout durant le deuxième semestre 2019 que Donald Trump et Kim Jong Un, par médias interposés, se sont lancés des piques. Mais la dégradation des relations entre les deux leaders, et le regain des tensions, aura duré toute l’année. Un changement radical par rapport à 2018 lorsqu’un rapprochement, historique, avait eu lieu à Singapour. À cette occasion, un accord de dénucléarisation était même signé, la Corée du Nord s’engageant à cesser le développement de l’arme nucléaire.
La période de paix aura été de courte durée : « nous n'avons aucune raison de continuer à être liés unilatéralement par cet engagement » écrit, dans un communiqué de presse, l’agence d’État nord-coréenne KCNA le 1er janvier 2020, avant de surenchérir : « le monde va découvrir dans un proche avenir une nouvelle arme stratégique que détient la Corée du Nord ».
La période de paix aura été de courte durée : « nous n'avons aucune raison de continuer à être liés unilatéralement par cet engagement » écrit, dans un communiqué de presse, l’agence d’État nord-coréenne KCNA le 1er janvier 2020, avant de surenchérir : « le monde va découvrir dans un proche avenir une nouvelle arme stratégique que détient la Corée du Nord ».
Une action « sidérante » contre les États-Unis ?
Parmi les reproches que la Corée du Nord fait aux États-Unis, il y a « des dizaines d'exercices militaires conjoints (avec la Corée du Sud) que le Président (Donald Trump) avait personnellement promis d'arrêter ». « Les États-Unis formulent des exigences contraires aux intérêts fondamentaux de notre État et adoptent un comportement de voyou » a déclaré Kim Jong Un lors de son traditionnel discours du jour de l’an.
De fait, non seulement la Corée du Nord lève unilatéralement le moratoire sur les essais nucléaires ainsi que les missiles intercontinentaux, mais menace une action « sidérante » contre les États-Unis.
De fait, non seulement la Corée du Nord lève unilatéralement le moratoire sur les essais nucléaires ainsi que les missiles intercontinentaux, mais menace une action « sidérante » contre les États-Unis.