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L'accès à la lecture n'est pas un "droit réservé" à quelques-uns, mais constitue au contraire une "chance pour tous". C'est un véritable plaidoyer que Françoise Nyssen a fait entendre, vendredi 12 janvier, lors du lancement de la deuxième édition de la Nuit de la lecture, en présence de l'écrivain Daniel Pennac, parrain de la manifestation. "La politique pour la lecture fait partie du combat que je mène contre la ségrégation culturelle", a ajouté la ministre de la Culture.
Pièce maîtresse destinée à "partager la lecture", la Nuit de la lecture est devenue, en moins de deux éditions, un rendez-vous attendu de l'agenda culturel, notamment en raison de son extension géographique (la fête a lieu dans plus de 1700 lieux de lecture dans toute la France, dont, en premier chef, les bibliothèques publiques et les librairies).
La ministre a également insisté sur son "ouverture". "La Nuit de la lecture, c'est un rendez-vous pour tous, a-t-elle souligné : pour ceux qui aiment lire, comme pour ceux qui préfèrent écouter ou échanger ; ceux qui sont là par curiosité ; ceux qui viennent pour quelques mots, ceux qui resteront tard dans la nuit..." "La Nuit de la lecture, c'est le partage de tous les livres que nous avons aimés", a ajouté Daniel Pennac.
Si la Nuit de la lecture est un "grand rendez-vous populaire" destiné à transmettre "l'envie de lecture", Françoise Nyssen a également insisté sur le fait que "la promotion de la lecture est [aussi] un enjeu démocratique", qui mobilise tous les acteurs de la chaîne du livre.
Pour les auteurs, elle a notamment rappelé qu'elle avait mené une "bataille décisive pour la sauvegarde de leur pouvoir d'achat" et qu'elle avait diligenté une étude destinée à évaluer la situation préoccupante des auteurs jeunesse.
Autre acteur essentiel du service public du livre : les bibliothèques. "L'état des lieux réalisé par l'académicien Erik Orsenna va alimenter un plan d'action (...) que je présenterai dans les semaines à venir", a précisé la ministre, ajoutant qu'il s'agit là "d'écrire l'avenir des bibliothèques".
Tant d'un point de vue culturel que territorial, la place des librairies est également déterminante, notamment pour assurer une animation culturelle de qualité dans les villes moyennes. "Je vais me battre, avec tous les moyens à ma disposition, pour les aider à rester ouvertes". La ministre a également rappelé qu'elle avait fait voter au Parlement le maintien du label LIR, désignant les "librairies de qualité".
Enfin, Françoise Nyssen a souhaité insister sur le rôle des associations pour transmettre la lecture à "tous ceux qui sont tenus à l'écart". Isolement géographique, isolement social, isolement de ceux qui sont en situation de handicap ou d'illettrisme, mais aussi isolement des migrants. A tous, "la lecture peut offrir un refuge, un repère, un espace de liberté".
Pièce maîtresse destinée à "partager la lecture", la Nuit de la lecture est devenue, en moins de deux éditions, un rendez-vous attendu de l'agenda culturel, notamment en raison de son extension géographique (la fête a lieu dans plus de 1700 lieux de lecture dans toute la France, dont, en premier chef, les bibliothèques publiques et les librairies).
La ministre a également insisté sur son "ouverture". "La Nuit de la lecture, c'est un rendez-vous pour tous, a-t-elle souligné : pour ceux qui aiment lire, comme pour ceux qui préfèrent écouter ou échanger ; ceux qui sont là par curiosité ; ceux qui viennent pour quelques mots, ceux qui resteront tard dans la nuit..." "La Nuit de la lecture, c'est le partage de tous les livres que nous avons aimés", a ajouté Daniel Pennac.
Si la Nuit de la lecture est un "grand rendez-vous populaire" destiné à transmettre "l'envie de lecture", Françoise Nyssen a également insisté sur le fait que "la promotion de la lecture est [aussi] un enjeu démocratique", qui mobilise tous les acteurs de la chaîne du livre.
Pour les auteurs, elle a notamment rappelé qu'elle avait mené une "bataille décisive pour la sauvegarde de leur pouvoir d'achat" et qu'elle avait diligenté une étude destinée à évaluer la situation préoccupante des auteurs jeunesse.
Autre acteur essentiel du service public du livre : les bibliothèques. "L'état des lieux réalisé par l'académicien Erik Orsenna va alimenter un plan d'action (...) que je présenterai dans les semaines à venir", a précisé la ministre, ajoutant qu'il s'agit là "d'écrire l'avenir des bibliothèques".
Tant d'un point de vue culturel que territorial, la place des librairies est également déterminante, notamment pour assurer une animation culturelle de qualité dans les villes moyennes. "Je vais me battre, avec tous les moyens à ma disposition, pour les aider à rester ouvertes". La ministre a également rappelé qu'elle avait fait voter au Parlement le maintien du label LIR, désignant les "librairies de qualité".
Enfin, Françoise Nyssen a souhaité insister sur le rôle des associations pour transmettre la lecture à "tous ceux qui sont tenus à l'écart". Isolement géographique, isolement social, isolement de ceux qui sont en situation de handicap ou d'illettrisme, mais aussi isolement des migrants. A tous, "la lecture peut offrir un refuge, un repère, un espace de liberté".
Nuit de la lecture 2018 : une édition prometteuse
Parrainée par l'écrivain Daniel Pennac, cette 2e Nuit de la lecture sera l'occasion pour plus de 1 500 bibliothèques et de librairies, sur l'ensemble du territoire, d'ouvrir leurs portes à la nuit tombée et de convier tous les Français, quel que soit leur âge, leur lieu d'habitation ou leurs habitudes de lecture, à fêter le livre et la lecture le temps d'une soirée riche en animations.
Au programme, dès la fin de l'après-midi, ce seront, par exemple, des lectures musicales, des spectacles de théâtre, des lectures en pyjama, sous la couette ou à la lampe de poche, des expositions, des projections de films, des jeux autour du livre et de la lecture (quiz, enquête, chasse au trésor ou autre escape game), des ateliers d'écriture ou de découvertes livresques, des conférences, des dégustations littéraires... et bien sûr des rencontres avec des écrivains partout en France : Paul Auster, Tonino Benacquista, Yannick Haenel, Nancy Huston, Dany Laferrière, Pierre Lemaitre...
Au programme, dès la fin de l'après-midi, ce seront, par exemple, des lectures musicales, des spectacles de théâtre, des lectures en pyjama, sous la couette ou à la lampe de poche, des expositions, des projections de films, des jeux autour du livre et de la lecture (quiz, enquête, chasse au trésor ou autre escape game), des ateliers d'écriture ou de découvertes livresques, des conférences, des dégustations littéraires... et bien sûr des rencontres avec des écrivains partout en France : Paul Auster, Tonino Benacquista, Yannick Haenel, Nancy Huston, Dany Laferrière, Pierre Lemaitre...