Entre luxe, mode, beauté et streetwear
Crédit : Adrian Scottow / Wikimedia
Il avait fermé ses portes en 2005. L’ex grand magasin parisien jadis fondé par Ernest Cognacq et Marie-Louise Jaÿ, était passé entre les mains du groupe LVMH en 2001. Il aura donc fallu seize longues années, entre recours, travaux et pandémie, avant de voir ce géant Art Déco lové au bout du Pont Neuf reprendre vie. Il aura même pour l’occasion été inauguré par surprise par Emmanuel Macron, en présence de Bernard Arnault et des centaines de membres du personnel.
Si ce grand magasin occupait 30.000 m² au moment de sa fermeture, il en consacre désormais 10.000 de moins aux plus grands noms du luxe, de la mode et de la beauté. Côté Rivoli, c’est une construction ultra moderne signée de l’agence d’architecture japonaise Sanaa qui accueille l’offre streetwear pour séduire une nouvelle génération de clientes et de clients.
Si ce grand magasin occupait 30.000 m² au moment de sa fermeture, il en consacre désormais 10.000 de moins aux plus grands noms du luxe, de la mode et de la beauté. Côté Rivoli, c’est une construction ultra moderne signée de l’agence d’architecture japonaise Sanaa qui accueille l’offre streetwear pour séduire une nouvelle génération de clientes et de clients.
700 millions d’euros d’investissement
Au final, ce vaste projet représente pas moins de 700 millions d’euros d’investissement pour le groupe LVMH. Lors de l’inauguration devant les 800 salariés de ce nouveau paquebot du luxe parisien, son propriétaire a expliqué voir dans La Samaritaine « un triple symbole du génie français, artistique, architectural et économique », rappelant que 280 entreprises artisanales françaises sont intervenues pour mener à bien cette restauration. Emmanuel Macron a quant à lui salué le « retour à la vie, dans ce temple du shopping et de l'art de vivre à la française ».
Aux côtés de la nouvelle Samaritaine, le géant du luxe a également bâti, comme demandé par la municipalité parisienne, une crèche et des logements sociaux, en plus de 70.000 m² mariant bureaux et des 72 chambres du nouvel hôtel Cheval-Blanc. Il ne reste plus désormais qu’à attendre que les touristes étrangers, notamment asiatiques, reprennent possession des grands magasins parisiens, sans doute pas avant l’année prochaine.
Aux côtés de la nouvelle Samaritaine, le géant du luxe a également bâti, comme demandé par la municipalité parisienne, une crèche et des logements sociaux, en plus de 70.000 m² mariant bureaux et des 72 chambres du nouvel hôtel Cheval-Blanc. Il ne reste plus désormais qu’à attendre que les touristes étrangers, notamment asiatiques, reprennent possession des grands magasins parisiens, sans doute pas avant l’année prochaine.