« Le Grand Confinement » : la pire crise économique depuis… 1929
Le FMI a finalement donné un nom à la crise sanitaire et, surtout, la crise économique que traverse le monde en 2020, le 14 avril lors d’un communiqué de presse. L’institution l’appelle désormais « Le Grand Confinement » (The Great Lockdown, en anglais), référence directe à la crise de 1929 et des années suivantes appelée « La Grande Dépression ». La raison est simple : en termes d’impact économique, elles sont semblables.
Sans pour autant dire qu’elles sont identiques, notamment du fait que la première était boursière alors que la deuxième est sanitaire, le Fonds Monétaire International estime que « Le Grand Confinement » est la pire crise économique depuis 1929. L’impact devrait surpasser celui de la crise des subprimes de 2008, en tout cas sur le court terme.
Sans pour autant dire qu’elles sont identiques, notamment du fait que la première était boursière alors que la deuxième est sanitaire, le Fonds Monétaire International estime que « Le Grand Confinement » est la pire crise économique depuis 1929. L’impact devrait surpasser celui de la crise des subprimes de 2008, en tout cas sur le court terme.
Une récession estimée à 3% au niveau mondial
La comparaison du FMI ne laisse pas de doutes : alors que l’institution estime à 0,1% la récession en 2009, cette dernière ayant frappé essentiellement les pays industrialisés car liée aux crédits immobiliers américains, « Le Grand Confinement » devrait faire reculer le PIB mondial de 3% en 2020. Une estimation de croissance en baisse de 6,3% par rapport à l’estimation de croissance pour 2020 publiée en janvier.
Sans surprise, ce seront les Etats-Unis et la zone euro qui seront les plus durement touchés, en récession de plus de 5%, tandis que la Chine tirera son épingle du jeu avec une croissance très modérée à 1,2%. Mais 2021 devrait connaître une croissance mondiale de 5,8% ce qui ne suffira pas à compenser les pertes, estimées à 9.000 milliards de dollars fin 2020.
Sans surprise, ce seront les Etats-Unis et la zone euro qui seront les plus durement touchés, en récession de plus de 5%, tandis que la Chine tirera son épingle du jeu avec une croissance très modérée à 1,2%. Mais 2021 devrait connaître une croissance mondiale de 5,8% ce qui ne suffira pas à compenser les pertes, estimées à 9.000 milliards de dollars fin 2020.