Saudi Aramco : le bénéfice réduit de presque 50% sur un an
Pixabay/Moni49
La publication, dimanche 21 mars 2021, des résultats annuels de Saudi Aramco pour l’année 2020 sont conformes à ce qu’attendaient les analystes et cohérents avec les autres du secteur : la baisse du prix du brut en Bourse, qui a chuté jusqu’à coûter moins de 20 dollars le baril au printemps 2020, ont fortement impacté le bénéfice net du plus grand groupe pétrolier du monde.
Si l’année se clôture dans le vert, Saudi Aramco aura malgré tout vu son bénéfice net être réduit de quasiment moitié. De 88,2 milliards de dollars en 2019, le bénéfice net chute à 49 milliards de dollars. Une baisse de 44,4 %, donc, qui aurait pu être pire : le consensus tablait sur un bénéfice net encore plus bas, à 41,5 milliards de dollars pour 2020.
Si l’année se clôture dans le vert, Saudi Aramco aura malgré tout vu son bénéfice net être réduit de quasiment moitié. De 88,2 milliards de dollars en 2019, le bénéfice net chute à 49 milliards de dollars. Une baisse de 44,4 %, donc, qui aurait pu être pire : le consensus tablait sur un bénéfice net encore plus bas, à 41,5 milliards de dollars pour 2020.
Le prix du pétrole s’est relevé depuis
Si Saudi Aramco a pu battre le consensus, c’est en partie grâce à son influence sur le prix du pétrole, que le groupe peut faire arbitrairement augmenter ou baisser en faisant pression sur le cartel de l’or noir, l’Opep, dont elle est le chef de file. Du moins, dont l’Arabie Saoudite, qui détient la majorité de Saudi Aramco, est la cheffe de file.
En réduisant la production et en demandant de faire de même à ses alliés, l’Arabie Saoudite a pu faire augmenter le prix du brut en Bourse plus rapidement qu’attendu fin 2020 et début 2021. En mars 2021, le baril de brut a même dépassé les 70 dollars, soit un niveau d’avant-crise. Mais l’incertitude demeure : l’Europe fait face à une troisième vague pandémique qui pourrait de nouveau avoir des conséquences majeures sur l’activité économique mondiale.
En réduisant la production et en demandant de faire de même à ses alliés, l’Arabie Saoudite a pu faire augmenter le prix du brut en Bourse plus rapidement qu’attendu fin 2020 et début 2021. En mars 2021, le baril de brut a même dépassé les 70 dollars, soit un niveau d’avant-crise. Mais l’incertitude demeure : l’Europe fait face à une troisième vague pandémique qui pourrait de nouveau avoir des conséquences majeures sur l’activité économique mondiale.