Mauvais premier trimestre, du mieux au deuxième, puis la stabilisation ?
L’inquiétude sur la croissance française pour l’année 2022 avait atteint des sommets après les données définitives du premier trimestre 2022. Alors que les prévisions de l’Insee annonçaient une croissance nulle, celle-ci aura encore plus déçu : la croissance avait été négative, s’établissant à -0,2%. Une très mauvaise nouvelle : l’année 2022 aurait dû être une année de forte hausse du PIB, suivant le record de 2021.
La récession, qui techniquement définit deux trimestres consécutifs de croissance négative pour un pays, n’était pas loin, et les premières données pour le deuxième trimestre 2022 ne laissaient pas présager mieux. Finalement, ce fut la surprise : au deuxième trimestre 2022 la croissance du pays a enregistré une hausse de 0,5%, et la France n’est pas entrée en récession. Mais la situation géopolitique et économique reste très incertaine.
La récession, qui techniquement définit deux trimestres consécutifs de croissance négative pour un pays, n’était pas loin, et les premières données pour le deuxième trimestre 2022 ne laissaient pas présager mieux. Finalement, ce fut la surprise : au deuxième trimestre 2022 la croissance du pays a enregistré une hausse de 0,5%, et la France n’est pas entrée en récession. Mais la situation géopolitique et économique reste très incertaine.
Un troisième trimestre 2022 avec une croissance positive ?
La récession éloignée, elle restait possible. La Banque de France, dans sa note de conjoncture du 9 août 2022, laisse entendre qu’elle n’aura pas lieu. « L’activité continue de résister », note l’institution qui remarque une stabilisation de l’activité économique au mois de juillet 2022. « Les premiers signaux suggèrent que cette stabilisation se poursuivrait en août 2022 », analyse la Banque de France.
De quoi laisser espérer que la croissance au troisième trimestre sera également positive, bien que seulement « légèrement ». Néanmoins, les données, partielles, sont à prendre avec des pincettes car l’incertitude règne.
De quoi laisser espérer que la croissance au troisième trimestre sera également positive, bien que seulement « légèrement ». Néanmoins, les données, partielles, sont à prendre avec des pincettes car l’incertitude règne.