L’Insee publie mardi 24 décembre le niveau de la dette publique française pour le troisième trimestre 2013. Elle baisse de 0,8 point soit de 11,4 milliards d’euros par rapport au semestre précédent. La France est endettée de 1 900, 8 milliards d’euros fin septembre, soit 92,7% du produit intérieur brut.
Le communiqué de l’Insee indique que la contribution de l’Etat à la dette a diminué de 9,3 milliards d’euros grâce au repli de sa dette négociable à long terme. Celle-ci a diminué de 15,2 milliards alors que celle à court terme a progressé de 5,6 milliards à 209,5 milliards.
Par ailleurs la contribution des administrations de sécurité sociale a été réduite de 1 milliard et les crédits sont passés de 248,7 milliards à 250,1.
Le communiqué de l’Insee indique que la contribution de l’Etat à la dette a diminué de 9,3 milliards d’euros grâce au repli de sa dette négociable à long terme. Celle-ci a diminué de 15,2 milliards alors que celle à court terme a progressé de 5,6 milliards à 209,5 milliards.
Par ailleurs la contribution des administrations de sécurité sociale a été réduite de 1 milliard et les crédits sont passés de 248,7 milliards à 250,1.
Vers une dette record de 95,1% du PIB
Le niveau de la dette de la France est un dossier central pour l’économie et l’appréhension de la situation du pays. La surinterprétation de chiffres qui concernent une période très courte doit être évitée. Un certain nombre de données d’ordre conjoncturel doivent être prises en compte pour établir un diagnostic plus précis de la gestion de l’endettement.
Les chiffres de l’Insee peuvent cependant nous en dire plus sur le système de gouvernance des institutions entre le deuxième et troisième semestre 2013. Par exemple l’institut montre que la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) a réussi, durant cette période, à se désendetter de plus de 5 milliards d’euros. Ce n’est pas le cas pour le régime général qui s’est endetté de 3,4 milliards d’euros de plus (3 milliards seulement pour la caisse nationale du réseau des Urssaf).
Ainsi cette baisse ne modifie pas les présages de dette record pour 2014. Les premières estimations tablent sur un endettement de la France à 95,1% du PIB. La croissance au ralenti de cette année est en grande partie responsable de l’incapacité du pays à entamer un processus stable de désendettement.
Les chiffres de l’Insee peuvent cependant nous en dire plus sur le système de gouvernance des institutions entre le deuxième et troisième semestre 2013. Par exemple l’institut montre que la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) a réussi, durant cette période, à se désendetter de plus de 5 milliards d’euros. Ce n’est pas le cas pour le régime général qui s’est endetté de 3,4 milliards d’euros de plus (3 milliards seulement pour la caisse nationale du réseau des Urssaf).
Ainsi cette baisse ne modifie pas les présages de dette record pour 2014. Les premières estimations tablent sur un endettement de la France à 95,1% du PIB. La croissance au ralenti de cette année est en grande partie responsable de l’incapacité du pays à entamer un processus stable de désendettement.