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Le télétravail, le streaming, les appels vidéo existaient déjà dans notre quotidien mais ont pris une toute nouvelle ampleur pendant le confinement. Une réalité qui a fait croitre d’un coup le recours à la fibre. « Sur le second trimestre 2020, Orange, Free, Bouygues et SFR ont tous recruté de nouveaux abonnés fibre à un rythme bien supérieur à l’avant-Covid, malgré la difficulté qu'il pouvait y avoir à ouvrir de nouvelles lignes en nombre pendant le confinement. Au total, c'est près de 675.000 nouveaux abonnés très haut-débit qui ont été connectés, presque 10% de croissance, en trois mois seulement. Du jamais vu jusque-là » rapporte LCI.
Et plutôt que d’être une parenthèse extraordinaire pendant le confinement, les opérateurs y voient un déclic puisque depuis la fin du confinement la croissance se confirme : « Une dynamique qui de plus n'aurait rien d'un effet d'aubaine, plusieurs opérateurs rapportent que le mouvement s'est même amplifié depuis l'été. Une croissance qui tient tant à l'arrivée de la fibre sur de nouveaux territoires qu'à une réelle appétence du consommateur : jusque-là, selon les chiffres de l'ARCEP, le gendarme des télécoms, seuls 40% des foyers éligibles à la fibre sautaient le pas. Aujourd'hui, toujours selon l'ARCEP, la moitié des foyers français ont accès à une offre de très haut débit, 11 points de plus que l'année dernière à la même époque ».
Le déclic pourrait finalement permettre au gouvernement de tenir une promesse qui avait été jugée très ambitieuse, continue la chaine d’infos en continu : « Si la ruée vers le très haut débit de ce printemps n'était pas prévisible, elle arrive à point nommé pour tenir les promesses d'Emmanuel Macron, et même d'aller au-delà. Lui promettait 80% de la France fibrée en 2022, et cet objectif-là n'a pas bougé. En revanche, l'exécutif promet aujourd'hui un pays entièrement fibré d'ici à 2025, une promesse accompagnée de nouveaux financements, 550 millions d'euros pour déployer la fibre dans les zones rurales, moins rentables pour les opérateurs, néanmoins sous pression pour tenir un calendrier désormais accéléré ».
Et plutôt que d’être une parenthèse extraordinaire pendant le confinement, les opérateurs y voient un déclic puisque depuis la fin du confinement la croissance se confirme : « Une dynamique qui de plus n'aurait rien d'un effet d'aubaine, plusieurs opérateurs rapportent que le mouvement s'est même amplifié depuis l'été. Une croissance qui tient tant à l'arrivée de la fibre sur de nouveaux territoires qu'à une réelle appétence du consommateur : jusque-là, selon les chiffres de l'ARCEP, le gendarme des télécoms, seuls 40% des foyers éligibles à la fibre sautaient le pas. Aujourd'hui, toujours selon l'ARCEP, la moitié des foyers français ont accès à une offre de très haut débit, 11 points de plus que l'année dernière à la même époque ».
Le déclic pourrait finalement permettre au gouvernement de tenir une promesse qui avait été jugée très ambitieuse, continue la chaine d’infos en continu : « Si la ruée vers le très haut débit de ce printemps n'était pas prévisible, elle arrive à point nommé pour tenir les promesses d'Emmanuel Macron, et même d'aller au-delà. Lui promettait 80% de la France fibrée en 2022, et cet objectif-là n'a pas bougé. En revanche, l'exécutif promet aujourd'hui un pays entièrement fibré d'ici à 2025, une promesse accompagnée de nouveaux financements, 550 millions d'euros pour déployer la fibre dans les zones rurales, moins rentables pour les opérateurs, néanmoins sous pression pour tenir un calendrier désormais accéléré ».