Politique
Les prix du gaz ont doublé selon la CRE
Lors de la publication de l’augmentation du prix du gaz pour le mois de septembre 2022, augmentation purement théorique puisque les prix sont bloqués depuis octobre 2021, la Commission de régulation de l’énergie a dévoilé la forte hausse des prix en France. Entre juillet et septembre 2022, l’augmentation aurait dû être de plus de 26 % TTC.
Les ménages français s’en sortent donc plus que bien : « le niveau moyen des tarifs réglementés de vente au 1er septembre 2022, aurait été supérieur de 116,50 % HT, soit 105,10 % TTC par rapport au niveau en vigueur fixé au 1er octobre 2021 », souligne la Commission. Un doublement de prix qui explique la différence dans les niveaux d’inflation entre la France et le reste de l’Europe.
Les ménages français s’en sortent donc plus que bien : « le niveau moyen des tarifs réglementés de vente au 1er septembre 2022, aurait été supérieur de 116,50 % HT, soit 105,10 % TTC par rapport au niveau en vigueur fixé au 1er octobre 2021 », souligne la Commission. Un doublement de prix qui explique la différence dans les niveaux d’inflation entre la France et le reste de l’Europe.
Le bouclier va-t-il s’arrêter en 2023 ?
La protection des consommateurs n’aurait en réalité pas été aussi importante : en octobre 2021, le gouvernement s’attendait, comme les grandes institutions, à une accalmie sur le front de la hausse des prix avant la fin de l’année 2022. Mais la situation a radicalement changé fin février 2022, mettant à mal toutes les prévisions précédentes.
Le gouvernement se retrouve donc face à un problème de taille : la fin, future, du bouclier tarifaire sur l’énergie. Pour le gaz, il devrait disparaître le 31 décembre 2022. Une nécessité pour les finances publiques, qui compensent le manque à gagner des fournisseurs, mais un risque politique pour le gouvernement : la facture des Français pourrait exploser en plein milieu de l’hiver.
Le gouvernement se retrouve donc face à un problème de taille : la fin, future, du bouclier tarifaire sur l’énergie. Pour le gaz, il devrait disparaître le 31 décembre 2022. Une nécessité pour les finances publiques, qui compensent le manque à gagner des fournisseurs, mais un risque politique pour le gouvernement : la facture des Français pourrait exploser en plein milieu de l’hiver.